samedi, août 02, 2008

Société de consommation

J'ai perdu (on me l'a volé) dans un Salon littéraire mon appareil photo Un gros Sony de 5 ans que j'adorais, que j'avais payé 1000 euros, et qui m'a permis d'illustrer 3 livres de ma femme, Le blé noir, Crêpes et galettes, et La mer sur un plateau. Bref, un bridge de très bonne qualité.
Il m'a beaucoup manqué, j'avais mis du temps à bien le maîtriser. Mais ce n'est pas un appareil unique, artisanal, juste un assemblage d'usine.
J'ai donc décidé, après avoir vu des appareils bien plus récents qui ont tant de pixels que même une mouche ne pourrait pas les compter, a fortiori pas un être humain, de rechercher le même appareil. On m'a dit d'aller boulevard de Sébastopol à Paris. Justement j'y allais, dans le jury du concours mondial des tempranillos à Bercy. Mais boulevard de Sébastopol, ils ne savent pas que le numérique existe. C'est la Mecque du Leica et du Hasselblad. Pas pour moi donc.
J'ai trouvé mon appareil sur Price Minister, bon achat à 300 euros, en état excellent. Et je préfère mon vieil appareil ( 5 ans c'est très vieux) comme je préfèrerais avoir un ordi avec Windows XP ou même plus ancien plutôt que le système Vista qui me bombarde d'eavertissements paranoïaques.
Bref je suis très content de mon nouveau vieux Sony numérique.

Et voilà ce que m'écrit Price Minister:
"Achetez plus en dépensant moins: revendez vos achats!"

Il veulent me rendre fou...