lundi, septembre 03, 2007

Margaux Interdit (roman)


Enfin le voici! Sortie (mondiale) cette semaine au restaurant Le Ty Pont à Bon-Repos, Centre-Bretagne, et en voilà une trentaine de vendus sur les 300 de l'édition originale, avec le marque-page découpé par moi-même, la couverture faite par moi-même, comme la maquette et bien sûr l'écriture du livre.
Margaux Interdit raconte l'histoire d'un vin. En 1855, les courtiers de Bordeaux ont classé 57 crus du Médoc. Ce roman est l'histoire du 58°, appuyé sur une base historique qui me semble assez solide. Ca a été pour moi l'occasion de faire le tour d'un vin, depuis sa production jusqu'aux collectionneur, en passant par la vente aux enchères publiques. Je ne garantis pas que c'est un grand livre, j'ai fait de mon mieux, mais la première acheteuse m'en a commandé dix exemplaires ( penser à livrer... au lieu d'aller encore aux champignons).
Drôle d'impression de sortir un roman fait maison, rien à voir avec la bonne vingtaine de livres que j'ai écrit sous mon nom ou un autre, sur le vin, la cuisine, les prénoms bretons et divers... C'est bien plus fort. J'attends maintenant les critiques. Et les commandes, car mon petit tirage ne me permet pas de prendre un distributeur pour l'instant. Cette première édition sera donc un collector, actuellement vendu surAbebooks
( tous renseignements sur le site de mon (self) éditeur La Truite de Quénécan

Gilles du Pontavice
Ecrivain de garage

11 commentaires:

Unknown a dit…

Critique de ce livre sur www.winetourismeinfrance.com

Margaux interdit, roman

Le vin a sa rentrée littéraire : interdit de ne pas lire ce livre !

Difficile sans trop en dire de raconter un livre construit autour d'une énigme nouée sur un siècle et demi, entre l'exposition universelle de 1855 et aujourd'hui, entre les caves d'un collectionneur et les méandres d'un ruisseau du Médoc, entre les salles des ventes et les rives de la Baïse.

Géographie, poésie, histoire, géologie, pouvoir et argent... ce sont bien des facettes du monde des grands crus que l'on approche, autour de ce mystérieux 58ème cru éliminé du classement de 1855 par Jérôme Bonaparte : la "Louise Soussans" ou "Margaux dit de La Louise" avec un cachet gravé en creux "Interdit d'en vendre".

Une sorte de cousin de ces vieux flacons du château Bel Air Marquis d'Aligre qui portent, moulée dans le verre, l'injonction "Défendu d'en laisser".

Et sur une trame d'enquête policière et de quête fantastique quelle belle galerie de portraits, les experts et les courtiers, les commissionnaires et les commissaires-priseurs, les courtiers et les grands amateurs, les fins palais et les acheteurs, autant de passions pour le vin, de délires et de folies même, vécues et écrites de l'intérieur par un fin connaisseur.




Le chapitre "Le collectionneur" est un magnifique morceau de bravoure. Il y organise la mise aux enchères "post mortem" de ses sept caves - quatre mille six cent soixante quatorze bouteilles, une valeur estimée à 6 383 500 euros.

Le catalogue fabuleux et baroque va des sept cuvées de Bonnezeaux du Château de Fesles 1947 au Schwarzhofberger Trockenbeerenauslese d'Egon Müller (1971), de verticales du Clos des Goisses au Musar 1972, d'une "caisse d'Anne Gros, avec le Clos Vougeot, le Richebourg et l'Echezeaux" au Laville-Haut-Brion CT 1982 (classé dans les vins liquoreux, "un petit clin d'oeil" parce qu'une "bonne vente, c'est aussi une vente où les gens sont gais") en passant par "tout Yquem depuis 1868", une "caisse de 6 millésimes de Screaming Eagle" et "deux caisses de Sassicaia sur 24 millésimes".

Treize pages de ravissement et d'amour des vins... "et ils parlent de produit agricole, quand c'est de labeur, de douleur, de vie et de mort qu'il s'agit ?"



Au surplus, l'un des chapitres fournit une idée de promenade "oenotouristique" en suivant la Louise, aux environs de Virefougasse, de la Tour de Bessan et de Soussans.

L'itinéraire n'est pas forcément très confortable, mais le livre donne envie de mettre ses pas dans ceux de l'histoire, comme le Da Vinci Code a donné à ses lecteurs l'envie d'aller voir Saint-Sulpice, le Louvre ou la chapelle Rosslyn...




Margaux interdit est le premier roman de Gilles du Pontavice, expert en vins et éditeur de l'argus des vins VinorumCodex.com
Il publie son blog à l'adresse http://vinorumcodex.blogspot.com

Margaux interdit
Gilles du Pontavice
Editeur La Truite de Quenecan
15 €
www.abebooks.fr/

Anonyme a dit…

bonsoir,

impossible de trouver votre livre sur www.abebooks.fr, en entrant l'auteur et le titre ou juste le titre.... Si je puis me permettre , les achats sur internet sont tres souvent des achats impulsifs, si la vente ne se concretise pas immediatement et est reportee pour des raisons d'ordre technique , il y a de grande chance qu'elle ne se fasse pas...

mettez le lien direct qui mene a la page de vente de votre ouvrage ....

cordialement, jeffyjaff, fan de votre site vinorumcodex (la lumiere des prix ....)

Unknown a dit…

Pour une raison que j'ignore, ce livre a disparu des tablettes d'Abebooks, il devrait être de retour dans la journée.
Désolé.

Unknown a dit…

http://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?sortby=3&sts=t&tn=margaux+interdit&x=0&y=0

En fait le lien sur mon site est valide, mais c'est le livre qui a disparu pendant deux jours pour cause d'erreur de saisie, mais c'est réparé. Merci de votre confiance.
Gilles du Pontavice

Unknown a dit…

Nouvelle critique sur le célèbre site ChateauLoisel:
"Certes l’histoire peut évoquer le fantasme de tout grand amateur/négociant de vieux vins, mais l’auteur parvient à lui donner une dimension supplémentaire en maniant habilement le mystère et même le surnaturel. Voilà une façon très originale et plaisante d’entrer dans le monde des très vieux vins."
La suite:
http://www.chateauloisel.com/livres/livre07.htm

Anonyme a dit…

Il s'agit d'un roman de première main. personne au monde ne peut en écrire un semblable sur un tel sujet. Foisonnant de documentation et de culture. Passionnant du début à la fin. On en a le souffle coupé. Da Vinci Code, Au nom de la rose... les comparaisons ne manquent pas. Un bouquin d'anthologie qui restera dans les bonnes bibliothèques et qui fera la nique aux éditeurs parisiens, seulement attirés par les histoires psychologisantes et nombriliques. On referme le livre comme le chêne de la Louise au matin, en sortant "d'une demeure rebâtie dans les ténèbres, mise en fuite par ce pâle signe qu'avait tracé le doigt levé du jour". Le chant du vin jaillit de la terre et Giono n'est pas loin.
Jean kergrist

Anonyme a dit…

Sur le forum La Passion du Vin:

Voilà un CR de ton livre ...

Bien écrit par quelqu'un qui sait de quoi il parle ( tu connais le vin et le monde du vin ), avec de jolies tournures :
"Dans chaque vin se révèle la part d'humanité de celui qui le fait , et de celui qui le boit "...
certaines que l'on pourrait prêter à François Audouze :
"Apprécier les vieux vins , cela suppose une connaissance du mécanisme chimique qui les a produits ...Ceux qui boivent les vins trop jeunes se
>privent de cette complexité , ou parfois on s'aventure dans l'inconnu ...Ceux qui boivent les vins jeunes préfèrent la sécurité de reconnaitre les odeurs qu'ils connaissent déjà , ou , pire , qu'ils ont lues dans la description de tel vin .Reconnaitre plutôt que découvrir ."
Ce livre est l'histoire de la Louise ...
Un vin ... mais un vin ... je ne vous dis que ça ...
A lire
jpierre

Anonyme a dit…

Je te dis juste que Margaux interdit m’a beaucoup fait penser à ce livre de Pérec que j’ai tant aimé, La vie mode d’emploi. Ce côté puzzle qui se construit, avec des moments drôlement bien troussés et d’interminables catalogues, ça me plait bien, même si je reste dubitatif à la conclusion, les dernières pièces fantastiques en main.
C’est drôle, ça m’a rappelé mon étonnement quand je te voyais dévorer les bouquins de la collection pourpre. Il y a là quelque chose qui m’échappe.
En tous cas, tu as une sacrée belle plume (d’ailleurs, sur le blog, revoies ton article d’écrivain de garage car les fautes de frappe et surtout un certain masochisme te desservent) et j’ai eu plaisir à écouter les différentes voix des narrateurs. Ton œil est toujours aussi précis pour repérer une silhouette. Et il est agréable de te rencontrer de profil au détour d’un portrait.
Christophe

Anonyme a dit…

Je n'ai pas tout à fait terminé le livre de Gilles. Il me reste une dizaine de pages à lire...
Ce que j'ai beaucoup apprécié : au début de la lecture, c'est la subtilité de la description des différents crus que le lecteur a de fait en bouche; puis le côté didactique sous l'aspect ludique du récit.
Pourtant, très vite d'un chapitre a un autre, on retrouve un peu trop ce même principe qui devient parfois redondant pour quelqu'un qui n'est pas spécialiste. L'idée par contre de découper les chapitres par avis et regards différents sur le vin de la Louise est plutôt plaisant, avec même la vision du donjon et de l'aigle. A mon goût, l'énigme n'est peut être pas suffisamment développée sous un autre angle qu'oenologique et j'ai parfois l'impression qu'on reste toujours au même niveau d'appréhension de l'histoire, à travers les différents personnages.
Ceci dit, cette forme littéraire d'approche de la connaissance, ici oenologique est bien vue. Très fouillé et documenté, j'imagine que ce livre doit parfaitement répondre à la curiosité des passionnés du vin et collectionneurs. Pour les autres, il faut parfois s'accrocher devant la somme d'informations même si on peut aussi y trouver son compte, en y revenant comme dans un guide. L'oenofiction est née... il n'y a pu, à mon avis, qu'à resserrer la focale encore un peu plus sur un ou deux regards de personnages pour nous faire pénétrer encore plus dans la mémoire cellulaire et célébrer la grand messe des vins. Bravo à Gilles.
Christine

Anonyme a dit…

Bonjour,
J'ai lu avec plaisir votre livre. Je suis trop incompétent en vin, en histoire du vignoble, en héraldique… pour juger de la véracité de son contenu, mais c'est de peu d'importance. J'ai au départ été un peu irrité par le découpage en récits successifs, mais c'est finalement un bon moyen de soutenir l'intérêt du lecteur. Et j'ai découvert des milieux d'antiquaires, experts et vendeurs de vin que je ne connais pas, de dégustateurs qui tapent beaucoup plus haut que je ne saurais le faire. J'ignore évidemment si les Albret ont jamais fait souche à Margaux, mais je crois me souvenir qu'Henri donna à la belle Gabrielle une propriété à Saint-Estèphe (la Haye ? je n'ai pas eu le temps de vérifier). Sans doute auriez-vous pu éviter de citer votre propre site de cotation (discrètement il est vrai), mais c'est péché véniel. Et je regrette que le bordelais soit le véritable héros, le bordelais et la spéculation qui va avec ; je n'imagine pas de telles descriptions d'enchères avec des vins du Languedoc, de Loire (saufs Fesles 47, j'ai bien noté, mais vous faites une allusion, sans citer de nom cependant, aux doux dingues du coin dont votre ami JPH distribue les vins : Baudouin, Poirel jusqu'il y a peu…). Cela dit, la connaissance que vous avez de la région, de ses hommes, de sa terre, est passionnante.
J'ai donc grâce à vous passé un bon moment, (re)découvert une belle région (j'ai des amis à St Christoly) et des milieux qui me sont inconnus. Je vous en remercie, et j'attends la suite…
BC

Anonyme a dit…

J’ai lu votre MARGAUX INTERDIT avec beaucoup de gourmandise lors de mon précédent voyage en Asie du Sud-Est (…). Dans la première partie du livre, vous tissez l’intrigue avec beaucoup de talent (…). Dans la seconde partie, la résolution de l’énigme qui passe par des chemins héraldicohistoricotranscendentaux est un peu « capillotractée » pour reprendre une expression germanopratine (…). Votre MARGAUX INTERDIT mérite d’être lu par tous ceux qui aiment le vin et le MEDOC en particulier (…) »