PARIS - La vente aux enchères de 18.000 bouteilles de vins et spiritueux du restaurant parisien La Tour d'Argent a atteint plus de 1,5 million d'euros, annoncent les organisateurs dans un communiqué.
Mais les résultats de cette vente ne seront pas pris en compte pour l’argus VinorumCodex. En prenant connaissance des résultats, j’ai été ébahi du montant des enchères. Je vendrai demain à Rennes un Armagnac Laberdolive de 1935 pour environ 100 euros. Pourquoi s’est-il vendu quatre fois plus cher à Paris ? Pourquoi des vins assez répandus ont-ils atteint le double de leur valeur dans le commerce ? Tout simplement parce que la vente de La Tour d’Argent a fait depuis plusieurs mois l’objet d’une campagne médiatique jamais connue, les télés se bousculant pour annoncer chaque nouvelle distillée. Du grand art de la communication. Alors que le catalogue de de Clouet donnait honnêtement des estimations conformes aux lots, et notamment à l’état médiocre de beaucoup de bouteilles âgées de quelques décennies. Bref, la vente au prix fort de bouteilles peu dignes d’une grande table, si l’on en juge par les niveaux des Sauternes, les étiquettes souvent très abimées, signe d’une conservation en cave trop humide. Qui a acheté ? J’ai appelé un collectionneur ami qui était dans la salle avec sa télé de la semaine :
« Qui a acheté ? Des pauvres gens qui montaient les uns sur les autres, devant les professionnels qui rigolaient… du tir aux pigeons »
1363 euros frais compris (et les frais étaient de 24%, un autre record à ma connaissance) pour une très vilaine bouteille de Gruaud-Larose 1970, mise de négoce et en vidange, ça laisse perplexe. Passons sur les 25.000 euros d’une bouteille de Cognac du XVIII°, c’était de la charité. Notons la petite enchère de 124 euros pour un Corton 1895 marqué « Tour d’Argent » et pour cela estimé 1000 euros, mais qui était très sale et en vidange. C’est l’un des rares résultats inférieurs à l’estimation.
Ceci dit, personne n’est obligé d’acheter. Mais après ce succès, gageons qu’on va revoir des ventes du siècle chez nombre de grands restaurants.
Comment les medias vont-ils assumer ce succès gigantesque au détriment d’acheteurs peu avertis ? Un élément de réponse ce dimanche 13 décembre à 22H35.
Le blog de Gilles du Pontavice, expert en vins et éditeur
du site d'estimation de vins VinorumCodex.com
Index thématique des articles
dimanche, décembre 13, 2009
vendredi, octobre 16, 2009
Les prix des premiers crus
Un petit exercice de statistique permet d’évaluer la nouvelle hiérarchie des premiers crus de Bordeaux (Petrus non compté dans ce tableau).
J’ai examiné les 7 autres premiers crus en prenant en compte le total de leur cote du millésime 1990 au millésime 2002, soit des vins que l’on trouve couramment en vente publique. J’ai pris comme base 100 leur cours en 2005, puis calculé le cours de ces mêmes vins en 2007 et en 2009.
Comme on peut le voir dans les dernières campagnes primeurs, Mouton-Rothschild est quelque peu détaché du lot :Pour un prix moyen de 100 en 2005, ça donne 157 en 2007 et 142 en 2009.
Chiffres voisins pour Cheval-Blanc : 154 en 2007, 149 en 2009.Un peu plus haut se situe Haut-Brion : 170 en 2007, 156 en 2009. Là aussi la baisse des prix est sensible.
Ensuite vient Latour : 183 en 2007, 174 en 2009.Puis Margaux : 201 en 2007, 175 en 2009.
Ausone fait bien mieux, mais il partait de plus bas, et c’est le premier cru dont la qualité a le plus augmenté, et de plus c’est le plus petit : 182 en 2007, 214 en 2009. C’est le seul à progresser ces deux dernières années.
La star des ventes est évidemment Lafite : pour une base 100 en 2005, ça donne 233 en 2007 et 227 en 2009, une baisse très relative. A sa suite le second vin des Carruades nous étonne à chaque vente, tiré par l’export : 100 en 2005, 130 en 2007, 164 en 2009. Jusqu’où montera-t-il ?
J’ai examiné les 7 autres premiers crus en prenant en compte le total de leur cote du millésime 1990 au millésime 2002, soit des vins que l’on trouve couramment en vente publique. J’ai pris comme base 100 leur cours en 2005, puis calculé le cours de ces mêmes vins en 2007 et en 2009.
Comme on peut le voir dans les dernières campagnes primeurs, Mouton-Rothschild est quelque peu détaché du lot :Pour un prix moyen de 100 en 2005, ça donne 157 en 2007 et 142 en 2009.
Chiffres voisins pour Cheval-Blanc : 154 en 2007, 149 en 2009.Un peu plus haut se situe Haut-Brion : 170 en 2007, 156 en 2009. Là aussi la baisse des prix est sensible.
Ensuite vient Latour : 183 en 2007, 174 en 2009.Puis Margaux : 201 en 2007, 175 en 2009.
Ausone fait bien mieux, mais il partait de plus bas, et c’est le premier cru dont la qualité a le plus augmenté, et de plus c’est le plus petit : 182 en 2007, 214 en 2009. C’est le seul à progresser ces deux dernières années.
La star des ventes est évidemment Lafite : pour une base 100 en 2005, ça donne 233 en 2007 et 227 en 2009, une baisse très relative. A sa suite le second vin des Carruades nous étonne à chaque vente, tiré par l’export : 100 en 2005, 130 en 2007, 164 en 2009. Jusqu’où montera-t-il ?
mercredi, octobre 14, 2009
Index thématique
Il est toujours irritant de naviguer sur un blog en n'ayant accès, en tant qu'archives, qu'à des dates de mois. Il y a sûrement des choses intéressantes derrière, mais comment les trouver? Mon inexpérience du système Google ne m'a pas permis de trouver une solution interne. J'ai donc mis en ligne un index très rustique, mais qui au moins donne le titre des articles. Vous trouverez le lien sur la page de ce blog, dans le titre d'accueil.
samedi, octobre 03, 2009
11.600 euros pour un Carré d'As
11.600 euros, c’est le prix atteint le 21 septembre à Rennes, hors frais, par une caisse de 16 bouteilles du millésime 2000 (comprend les châteaux Haut-Brion, Latour, Margaux et Petrus). Une caisse que j’avais estimée 13.000 à 15.000 euros. En 2008, je la cotais 15.000, et en 2007 17.000 euros. Ce « Carré d’As » a une histoire qui mérite d’être rappelée et débuta en 1994... autant dire il y a une éternité !Cette année-là, les fidèles clients de grandes maisons de négoce de Bordeaux reçurent une étrange proposition: la vente de quatre premiers crus de Bordeaux, proposés en bouteilles ou en gros flacons, et du millésime 2000. Le prestige du millénaire allié au prestige des meilleurs vins du monde !Evidemment, il fallait payer d'avance. Et patienter jusqu'à l'automne 2000 pour savoir si le millésime serait exceptionnel, seulement bon ou médiocre. Car la météo se moque des célébrations du calendriers. Mais il faudrait encore patienter jusqu'au début de l'année 2001 pour savoir si l'immobilisation de capital six ans auparavant serait justifiée, en fonction des cours auxquels se vendraient alors les vins dans une nouvelle monnaie: l'euro Enfin, il faudrait bien patienter jusqu'au début de 2003, car ces grands vins seraient alors embouteillés, et enfin livrés à leurs heureux propriétaires.Huit ans d'attente, après tout, qu'est-ce que c'est, pour des vins qui seront si recherchés pour le réveillon de l'an 2100 ? On connaît la suite : le millésime 2000 donna de très bons vins, sans pour autant être l’année d’aucun siècle, comme le claironnairent les journaux. Quelques chiffres maintenant :
- En 1994, ce Carré d’As était vendu 10.000 francs, soit en argent constant 1.500 euros.
- Pour acheter ces 16 bouteilles en primeur en avril 2001, il en coûtait environ 5.000 euros.Une excellente affaire donc pour ceux qui y ont souscrit, et plus encore pour ceux qui ont su vendre à temps. Car un grand millésime chasse l’autre, surtout s’il est très grand comme le 2005.
- Par la suite, sa cote a fortement augmenté, pour dégringoler depuis l'été 2007. Je ne vois pas que cette cote doive augmenter dans un proche avenir. Après tout, le CAC se promène autour de 3700 points alors que le déficit et le chômage sont au maximum.
- En 1994, ce Carré d’As était vendu 10.000 francs, soit en argent constant 1.500 euros.
- Pour acheter ces 16 bouteilles en primeur en avril 2001, il en coûtait environ 5.000 euros.Une excellente affaire donc pour ceux qui y ont souscrit, et plus encore pour ceux qui ont su vendre à temps. Car un grand millésime chasse l’autre, surtout s’il est très grand comme le 2005.
- Par la suite, sa cote a fortement augmenté, pour dégringoler depuis l'été 2007. Je ne vois pas que cette cote doive augmenter dans un proche avenir. Après tout, le CAC se promène autour de 3700 points alors que le déficit et le chômage sont au maximum.
jeudi, mars 19, 2009
Premiers crus: la dégringolade
Je me suis livré à un petit exercice statistique consistant à examiner la variation de la cote VinorumCodex de 200 grands vins rouges de Bordeaux. Puis celle de 30 seconds crus ou assimilés ; enfin celle des 8 premiers crus. La lecture en est très fastidieuse, mais pleine d’enseignements je crois.
Millésime 2005 : de 2008 à 2009, sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 3,8%, sur 30 seconds hausse de 1%, sur les 8 premiers, baisse de 10%.
Millésime 2004 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 2% par rapport à 2008, mais hausse de 17% par rapport à 2007. Sur 30 seconds, moyenne des prix identique à celle de 2008, hausse de 11% par rapport à 2007. Sur les 8 premiers, baisse de 8% par rapport à 2008, mais hausse de 5,7% par rapport à 2007. En résumé, les vins sont un peu plus chers qu’en 2007, mais moins que l’année dernière ; et, bien sûr, nous ne sommes qu’aux premières ventes de l’année.
Millésime 2003 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 1% par rapport à 2008, hausse de 4% par rapport à 2007, de 20% par rapport à 2007. Sur 30 seconds, baisse de 1% par rapport à 2008, égal à 2007, hausse de 3% par rapport à 2006. Sur les 8 premiers, baisse de 3% par rapport à 2008, mais hausse de 4,5% par rapport à 2007… et de 41% par rapport à 2006.
Millésime 2002 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de1,5% par rapport à 2008, hausse de 4% par rapport à 2007, de 25% par rapport à 2005. Sur les 30 seconds, hausse de 1,8% par rapport à 2007, de 14,5% par rapport à 2005. Sur les 8 premiers, baisse de 5,4% par rapport à 2008, hausse de 6,9% par rapport à 2007, de 71% par rapport à 2005.
Millésime 2001 : sur les 200 vins de Bordeaux, cotes égales à 2008, hausse de 8% par rapport à 2007, de 23% par rapport à 2004. Sur les 30 seconds, cotes égales à 2008, hausse de 2,7% par rapport à 2007, de 6,5% par rapport à 2004. Sur les 8 premiers, baisse de 1% par rapport à 2008, hausse de 27% par rapport à 2007, de 85% par rapport à 2004.
Millésime 2000 : sur les 200 vins de Bordeaux, cotes égales à 2008, baisse de 5% par rapport à 2000, hausse de 47% par rapport à 2003. Sur les 30 seconds, moyenne de cote égale à celles de 2008 et de 2007, hausse de 33% par rapport à 2003. Sur les 8 premiers, baisse de 2,1% par rapport à 2007, de 12% par rapport à 2007, mais hausse de 97% par rapport à 2003.
Millésime 1990 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 8,3% par rapport à 2008, de 10% par rapport à 2007, hausse de 32% par rapport à 2003, de 67% par rapport à 1999. Sur les 30 seconds, baisse de 2.8% par rapport à 2008, de 6.1% par rapport à 2007, hausse de 26% par rapport à 2003, de 60% par rapport à 1999, et tiens, allons-y, de 373% par rapport à 1995. Sur les 8 premiers, baisse de 26% par rapport à 2008, de 27% par rapport à 2007, hausse de 62% par rapport à 2003, de 102% par rapport à 1999, et tiens, allons-y, de 526 par rapport à 1995.
Je vous l’avais dit, c’est vraiment une lecture fastidieuse… Sauf sans doute pour quelques traders. Mais la traduction en graphiques de ces chiffres résumant des milliers de résultats de vente, c’est que les trois types de vins ont subi la même évolution des cours, plus lisse pour les 200 vins, plus exacerbée pour les premiers crus :
- ces 200 grands Bordeaux des millésimes 2000 à 2005 ont connu une hausse de prix assez régulière depuis cinq ans, culminant l’an dernier. La baisse est aujourd’hui minime, mais c’est la première fois depuis longtemps. Si l’on examine un millésime plus ancien, 1990, la situation est différente : hausse très forte depuis 2005, et baisse cette année bien plus importante que les millésimes récents.
- le même schéma appliqué à trente « seconds » ou assimilés ( les Palmer, Pape-Clément, Pavie, Pichon, etc…) donne des résultats similaires, excepté le fait que la hausse avait été plus importante au départ. Les cours de ces seconds se tiennent plutôt bien. J’en suis le premier étonné !
- quant aux premiers crus, leur correction est beaucoup plus sévère. La baisse des prix commence en 2007 et s’accentue beaucoup depuis six mois. Mais, et c’est là la conclusion générale de cette étude, tous ces vins sont encore nettement plus chers qu’il y a quelques années. Il y a à mon avis encore une grande marge de baisse des cours. Un exemple appuyé sur plusieurs ventes récentes : regardez la cote du Petrus 1989 sur VinorumCodex.
Je vous souhaite de bons achats, sans vous presser, car les bonnes affaires devraient se multiplier.
Millésime 2005 : de 2008 à 2009, sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 3,8%, sur 30 seconds hausse de 1%, sur les 8 premiers, baisse de 10%.
Millésime 2004 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 2% par rapport à 2008, mais hausse de 17% par rapport à 2007. Sur 30 seconds, moyenne des prix identique à celle de 2008, hausse de 11% par rapport à 2007. Sur les 8 premiers, baisse de 8% par rapport à 2008, mais hausse de 5,7% par rapport à 2007. En résumé, les vins sont un peu plus chers qu’en 2007, mais moins que l’année dernière ; et, bien sûr, nous ne sommes qu’aux premières ventes de l’année.
Millésime 2003 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 1% par rapport à 2008, hausse de 4% par rapport à 2007, de 20% par rapport à 2007. Sur 30 seconds, baisse de 1% par rapport à 2008, égal à 2007, hausse de 3% par rapport à 2006. Sur les 8 premiers, baisse de 3% par rapport à 2008, mais hausse de 4,5% par rapport à 2007… et de 41% par rapport à 2006.
Millésime 2002 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de1,5% par rapport à 2008, hausse de 4% par rapport à 2007, de 25% par rapport à 2005. Sur les 30 seconds, hausse de 1,8% par rapport à 2007, de 14,5% par rapport à 2005. Sur les 8 premiers, baisse de 5,4% par rapport à 2008, hausse de 6,9% par rapport à 2007, de 71% par rapport à 2005.
Millésime 2001 : sur les 200 vins de Bordeaux, cotes égales à 2008, hausse de 8% par rapport à 2007, de 23% par rapport à 2004. Sur les 30 seconds, cotes égales à 2008, hausse de 2,7% par rapport à 2007, de 6,5% par rapport à 2004. Sur les 8 premiers, baisse de 1% par rapport à 2008, hausse de 27% par rapport à 2007, de 85% par rapport à 2004.
Millésime 2000 : sur les 200 vins de Bordeaux, cotes égales à 2008, baisse de 5% par rapport à 2000, hausse de 47% par rapport à 2003. Sur les 30 seconds, moyenne de cote égale à celles de 2008 et de 2007, hausse de 33% par rapport à 2003. Sur les 8 premiers, baisse de 2,1% par rapport à 2007, de 12% par rapport à 2007, mais hausse de 97% par rapport à 2003.
Millésime 1990 : sur les 200 vins de Bordeaux, baisse de 8,3% par rapport à 2008, de 10% par rapport à 2007, hausse de 32% par rapport à 2003, de 67% par rapport à 1999. Sur les 30 seconds, baisse de 2.8% par rapport à 2008, de 6.1% par rapport à 2007, hausse de 26% par rapport à 2003, de 60% par rapport à 1999, et tiens, allons-y, de 373% par rapport à 1995. Sur les 8 premiers, baisse de 26% par rapport à 2008, de 27% par rapport à 2007, hausse de 62% par rapport à 2003, de 102% par rapport à 1999, et tiens, allons-y, de 526 par rapport à 1995.
Je vous l’avais dit, c’est vraiment une lecture fastidieuse… Sauf sans doute pour quelques traders. Mais la traduction en graphiques de ces chiffres résumant des milliers de résultats de vente, c’est que les trois types de vins ont subi la même évolution des cours, plus lisse pour les 200 vins, plus exacerbée pour les premiers crus :
- ces 200 grands Bordeaux des millésimes 2000 à 2005 ont connu une hausse de prix assez régulière depuis cinq ans, culminant l’an dernier. La baisse est aujourd’hui minime, mais c’est la première fois depuis longtemps. Si l’on examine un millésime plus ancien, 1990, la situation est différente : hausse très forte depuis 2005, et baisse cette année bien plus importante que les millésimes récents.
- le même schéma appliqué à trente « seconds » ou assimilés ( les Palmer, Pape-Clément, Pavie, Pichon, etc…) donne des résultats similaires, excepté le fait que la hausse avait été plus importante au départ. Les cours de ces seconds se tiennent plutôt bien. J’en suis le premier étonné !
- quant aux premiers crus, leur correction est beaucoup plus sévère. La baisse des prix commence en 2007 et s’accentue beaucoup depuis six mois. Mais, et c’est là la conclusion générale de cette étude, tous ces vins sont encore nettement plus chers qu’il y a quelques années. Il y a à mon avis encore une grande marge de baisse des cours. Un exemple appuyé sur plusieurs ventes récentes : regardez la cote du Petrus 1989 sur VinorumCodex.
Je vous souhaite de bons achats, sans vous presser, car les bonnes affaires devraient se multiplier.
jeudi, octobre 16, 2008
Au sujet d’un article sur la crepidula fornicata
Photo ci-contre: l'invasion des crépidules
.
Photo extraite du dossier de préparation de l'ouvrage "La mer sur un plateau" de Gilles et Bleuzen du Pontavice.
Et voilà la crépidule, pour les crédules ! Celle-là on ne l’attendait pas : envahisseur des fonds, dernier résidu des produits de la mer, crepidula fornicata (mais qui comprend encore le latin ?) avait tout pour lui interdire de figurer dans nos assiettes : son nom ridicule, ses mœurs douteuses, la petitesse de son corps et son absence de goût. Nous le savons, nous en avons mangé, et même dans une brasserie de Trouville, infiltrée dans les bulots. Déjà qu’elle nous est pesée (comme éco-taxe peut-être ?) sur les marchés avec les coquilles Saint-Jacques…
Voici que Ouest-France, le 8 octobre 2008, nous apprend que toutes ces objections sont balayées : nous mangerons des crépidules. Le nom ? On le change pour un autre plus sexy : kokiaj, marque déposée. La petitesse de son corps de gastéropode ? On parlera de noix, comme les Saint-Jacques ; bien sûr ça n’a rien à voir : la Saint-Jacques est un bivalve, la crépidule est un gastéropode. Ce n’est pas la même chose, mais après tout, les Saint-Jacques qu’on nous vend sont presque toujours des pétoncles. - Ah les pétoncles noirs, excellent ! - Vous n’y pensez pas ! Les pétoncles patagons sont bien moins chers et font des Saint-Jacques acceptables. Ainsi de mot à mot, par glissements sémantiques, on ne sait plus quoi est quoi, sinon qu’il s’agit de fruits de mer surgelés et pas chers. Bref des kokiajs. Et le goût ? Comme tout ce qui n’en a pas vraiment, on lui donnera un goût de noisette, à cette crépidule. Pauvre noisette (1) ! Alors, pourquoi Ouest-France nous donne t-il cette demi-page ? Pour nous recommander de remplir de ces crépidules nos seaux de grandes marées ? Peut-être est-ce pour faire œuvre de salubrité publique, alors bravo ! Mais non, pas du tout, personne ne nous demande d’aller les pêcher : c’est de coquillages surgelés qu’il s’agit, et que nous supposerons Produits en Bretagne (signalons au passage que la crépidule n’est pas arrivée en 1944, mais dès la première guerre mondiale et à notre avis de manière sporadique vers 1900 dans des livraisons d’huîtres (2). Et, bien sûr, pour faire digérer la crépidule, il y a l’inévitable caution des Chefs qui se régalent. A quand la Confrérie des Toqués de la Crepidula fornicata (3)?
Un conseil : allez au bord de la mer. Ouvrez et mangez une crépidule. Décollez et mangez une bernique. Et vous ferez la différence. Voilà pour le cru. Pour le cuit comparez la crépidule et son cousin le bulot. Il n’y a pas photo ! Même le bernard-l’ermite est meilleur.
(1) Sur la pauvre noisette, voir F"ulminaires 1" de Bleuzen, Editions La Truite de Quénécan.
(2) Voir une phrase prophétique sur la crépidule dans "La mer sur un plateau" de Gilles et Bleuzen du Pontavice, Editions Coop-Breizh.
(3) Voir "Confréries en Bretagne" de Bleuzen du Pontavice, Editions Coop-Breizh.

Photo extraite du dossier de préparation de l'ouvrage "La mer sur un plateau" de Gilles et Bleuzen du Pontavice.
Et voilà la crépidule, pour les crédules ! Celle-là on ne l’attendait pas : envahisseur des fonds, dernier résidu des produits de la mer, crepidula fornicata (mais qui comprend encore le latin ?) avait tout pour lui interdire de figurer dans nos assiettes : son nom ridicule, ses mœurs douteuses, la petitesse de son corps et son absence de goût. Nous le savons, nous en avons mangé, et même dans une brasserie de Trouville, infiltrée dans les bulots. Déjà qu’elle nous est pesée (comme éco-taxe peut-être ?) sur les marchés avec les coquilles Saint-Jacques…
Voici que Ouest-France, le 8 octobre 2008, nous apprend que toutes ces objections sont balayées : nous mangerons des crépidules. Le nom ? On le change pour un autre plus sexy : kokiaj, marque déposée. La petitesse de son corps de gastéropode ? On parlera de noix, comme les Saint-Jacques ; bien sûr ça n’a rien à voir : la Saint-Jacques est un bivalve, la crépidule est un gastéropode. Ce n’est pas la même chose, mais après tout, les Saint-Jacques qu’on nous vend sont presque toujours des pétoncles. - Ah les pétoncles noirs, excellent ! - Vous n’y pensez pas ! Les pétoncles patagons sont bien moins chers et font des Saint-Jacques acceptables. Ainsi de mot à mot, par glissements sémantiques, on ne sait plus quoi est quoi, sinon qu’il s’agit de fruits de mer surgelés et pas chers. Bref des kokiajs. Et le goût ? Comme tout ce qui n’en a pas vraiment, on lui donnera un goût de noisette, à cette crépidule. Pauvre noisette (1) ! Alors, pourquoi Ouest-France nous donne t-il cette demi-page ? Pour nous recommander de remplir de ces crépidules nos seaux de grandes marées ? Peut-être est-ce pour faire œuvre de salubrité publique, alors bravo ! Mais non, pas du tout, personne ne nous demande d’aller les pêcher : c’est de coquillages surgelés qu’il s’agit, et que nous supposerons Produits en Bretagne (signalons au passage que la crépidule n’est pas arrivée en 1944, mais dès la première guerre mondiale et à notre avis de manière sporadique vers 1900 dans des livraisons d’huîtres (2). Et, bien sûr, pour faire digérer la crépidule, il y a l’inévitable caution des Chefs qui se régalent. A quand la Confrérie des Toqués de la Crepidula fornicata (3)?
Un conseil : allez au bord de la mer. Ouvrez et mangez une crépidule. Décollez et mangez une bernique. Et vous ferez la différence. Voilà pour le cru. Pour le cuit comparez la crépidule et son cousin le bulot. Il n’y a pas photo ! Même le bernard-l’ermite est meilleur.
(1) Sur la pauvre noisette, voir F"ulminaires 1" de Bleuzen, Editions La Truite de Quénécan.
(2) Voir une phrase prophétique sur la crépidule dans "La mer sur un plateau" de Gilles et Bleuzen du Pontavice, Editions Coop-Breizh.
(3) Voir "Confréries en Bretagne" de Bleuzen du Pontavice, Editions Coop-Breizh.
jeudi, octobre 09, 2008
Subprimes 1
Voici quelques statistiques sur une belle vente du mois d’août, avec des estimations correctes :
19% des lots ont dépassé l’estimation haute.
30% des lots se sont vendus dans l’estimation.
18% des lots se sont vendus sous l’estimation.
32% des lots sont invendus.
Ce n’est pas un très bon résultat. Cela me confirme dans mon impression qu’il y a un tassement très net des hausses constatées depuis, en fait, juin 2006, lors de la vente des Bordeaux primeurs 2005 à des prux très élevés. Il s’en est suivi des hausses des grands millésimes précédents. Les Bourgogne ont suivi et, de par leur rareté, continuent de crever les plafonds : le domaine de la Romanée-Conti, Rousseau, Faiveley, Ramonet, Leflaive, Lafon, etc… Les vieux millésimes de grands crus s’arrachent, sans trop de rapport avec la qualité des vins.
Lescotes des Bordeaux sont beaucoup plus erratiques depuis le début de l’année. Si la crise financière internationale se poursuit, on peut s’attendre au retour sur le marché de grosses quantités de vins, ce qui devrait faire baisser les cours.
19% des lots ont dépassé l’estimation haute.
30% des lots se sont vendus dans l’estimation.
18% des lots se sont vendus sous l’estimation.
32% des lots sont invendus.
Ce n’est pas un très bon résultat. Cela me confirme dans mon impression qu’il y a un tassement très net des hausses constatées depuis, en fait, juin 2006, lors de la vente des Bordeaux primeurs 2005 à des prux très élevés. Il s’en est suivi des hausses des grands millésimes précédents. Les Bourgogne ont suivi et, de par leur rareté, continuent de crever les plafonds : le domaine de la Romanée-Conti, Rousseau, Faiveley, Ramonet, Leflaive, Lafon, etc… Les vieux millésimes de grands crus s’arrachent, sans trop de rapport avec la qualité des vins.
Lescotes des Bordeaux sont beaucoup plus erratiques depuis le début de l’année. Si la crise financière internationale se poursuit, on peut s’attendre au retour sur le marché de grosses quantités de vins, ce qui devrait faire baisser les cours.
samedi, septembre 27, 2008
Peut-on trouver sur Vinorumcodex la cote du Prieuré-Cantenac 1929?
Pas beaucoup d’inspiration en cemoment . Alors voici un dialogue piqué sur http://www.lapassionduvin.com/, le meilleur forum du vin. Ca date de 2005. J’ai évidemment enlevé les noms de famille et codé les noms de marchands. Vous allez voir, c’est rigolo (mais prenez la précaution de débrancher votre correcteur d’orthographe et de l’éloigner de l’ordinateur) :
Date: mercredi 12 octobre 2005 16:39:37 (JM, le vendeur)
vend tres belle et rare bouteille de margaux :chateau de cantenac "PRIEURE" GCC 1929 etat exeptionnel capsule,niveau,etiquette plusieur photo sur demande estime entre 500 et 700€ faire offre
Date: mercredi 12 octobre 2005 19:10:33 (intervenant 1)
Ce vin est côté 135 euros sur Vinorumcodex... Château Margaux, lui, est à 663 euros. Je me demande s'il n'y a pas confusion entre Château Margaux et celui qui devait devenir Prieuré-Lichine dans l'estimation...
Date: mercredi 12 octobre 2005 20:10:05 (le vendeur)
bonjour je n'ai pas dis que c'etait un chateau margaux j'ai dit margaux ce qui est effectivement un margaux (marquer sur etiquette) pour la deuxieme question est cela tombe bien votre question qui d'ailleur m'etonne etant donne que sur VINORUMCODEX vous donne pas la cote de ce millesime etant tres rare(je suis abonne a l'annee a ce site qui est tres bien d'ailleur je le conseille par ce que la cote est reel il ne faut pas deduire les 16 a 20% de frais de commissaire ou autre) donc etant donner qu'il n'ont pas la cote de cette bouteille j'ai envoyer les photo et il m'ont tous de suite repondu comme d'habitude +++++ leur propre terme (j'ai imprimer la reponse que je peu vous faire parvenir si vuos me donner votre adresse email ainsi que des photos de la bouteille) "l'etiquette,le niveau et la capsule sont absolument remarquables.500€ seront effectivement facilement atteint" j'ai aussi un dossier du chateau PRIEURE LICHINE qu'il on eu la gentillesse de m'envoyer dossier que je donnerer a l'acquereur de cette tres belle bouteille. et un email que j'ai imprimer donc que je peu vous envoyer!je site:le millesime 1929 n'a pas de cotation officiel il s'agit certainement du meilleur millesime du 20eme siecle il serait judicieux de le faire evaluer par un commissaire priseur specialise dans les vin.En effet les cotation ne concernent que les millesimes disponibles sur la place du negoce. j'ai demander a un professionnel de la vente de grande etiquette il a vu les photos il m'a repondu que je pourrez facilement la vendre 700€ dans des encheres( des vrai avec des commissaire)mais ces client ne boive que des grandes etiq(client russe) je pense avoir repondu a vos question si vous en avez d'autre je repondrez a toutes pour pouvoir renseigner.sur ce COMMENT avez vous fait pour avoir la cote de se millesime 1929 de PRIEURE LICHINE etant donner que le non de PRIEURE LICHINE LUI A ETE DONNE QUE A PARTIR DE 1953 ?? le PRIEURE DE CANTENAC a ete fonde par les CHAMOINES DE L'ABBAYE DE VERTEUIL AU 16eme SIECLE.si vous avez d'autre questions?
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:17:17 (intervenant 1)
La réponse me déconcerte. J'ai tapé sur Vinorumcodex: "Margaux Prieuré 1929" Et j'ai immédiatement obtenu la fiche avec l'estimation à 135 euros, elle précise que c'est bien le 4ème GCC. Tout le monde peut vérifier... C'est tout simple. J'espérais encore que vous aviez fait une erreur de manipulation, expliquant le prix que vous proposez, celui de Ch. Margaux. T. PS: merci de vous relire attentivement avant de poster un message
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:46:00 (le vendeur)
alors taper sur vinorumcodex prieure cantenac 1929 et vous verrez qu'il n'y a pas de cote et que j'ai du leur envoyer les photos maintenant je vais vous envoyer par mail la reponse de vinorumcodex
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:50:49 (le vendeur)
ces normal et bien mais je n'invente pas les chateaux et cote vous aurez du tapez directement prieure cantenac et vous aurez vu
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:51:22 (intervenant 1)
Alors là! Je vous ai dit: "Margaux Prieuré 1929" La fiche descriptive qui arrive en réponse correspond bien au vin que vous proposez...
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:59:27 (intervenant 2)
Merci de faire un copié/collé de la réponse de monsieur du Pontavice. Si son site propose une cote de 135 euros pour un vin qu'il vous dit être estimé à 500-700 euros, il faut que je lui demande des explications sur la fiabilité de VinorumCodex...
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:04:40 (le vendeur)
Mr E. tous dabord bonsoir je vais faire cour et plus clair pour vous vous ete sur un forum je devez m'expliquer donc donner les renseignements de plus (je fais des marges pour mieux y voir)je suis desoler pour vous si a cette heure où vous vous ete moque de moi vous ete tous seul a parler devant votre ordinateur a boire votre cave
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:12:24 (intervenant 1)
Merci de répondre à E, mais: 1- avez-vous tapé sur VinorumCodex "Margaux Prieuré 1929"? 2- pouvez-vous faire une copie de la réponse de Monsieur du Pontavice dans cette rubrique? J'ai consulté mes différentes adresses E-mail et je n'ai pas trouvé le message qui devait y parvenir.
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:22:35 (le vendeur)
je viens de l'envoyer
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:32:07 (intervenant 1)
J'accuse réception d'un message avec un lien totalement illisible. Je l'ai agrandi, j'ai utilisé ensuite mes verres progressifs comme loupe, rien n'y a fait... je vous assure que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Avez-vous vérifié sur VinorumCodex la réponse obtenue à la question: "Margaux Prieuré 1929"?
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:36:18 (le vendeur)
c'est vrai il faut des intellectuels et des manuels
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:45:08 (intervenant 2)
Là JM un point contre vous... Ce n'est pas la peine d'être à votre tour désagréable alors que T. se montre vraiment patient et de bonne volonté.
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:48:15 (le vendeur)
j'ai rien contre T je repond a E
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:50:10 (intervenant 2)
Au temps pour moi, désolé. Néanmoins, pas la peine de s'énerver. Avez-vous vérifié sur Vinorumcodex en tapant ce que vous propose T. ?
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:50:45 (intervenant 1)
Alors, pourquoi ne pas répondre à une question que je ne cesse de reposer: "Avez-vous tapé sur VinorumCodex:Margaux Prieuré 1929?"
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:55:45 (le vendeur)
la je reconne mon erreur j'ai bien chercher la cote sur vinorum que je n'ai pas trouve en tapant prieure cantenac mais j'ai bien envoyer les photos a CV. et ces eux qui mon repondu je vais vous renvoyez l'email en plus grand toute cette histoire parce que sur la bt il est marque margaux j'aurai juste due marquer prieure cantenac sur l'annonce
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:02:27 (intervenant 3)
Si jm est d'origine étrangère qu'il nous le dise; s'il est Francais ( avec l 'apprentissage normal de la langue), il faut que cesse ce charabia inadmissible.
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:04:06 (intervenant 1)
Cela ne changeait rien de mettre margaux ou non dans le titre: Prieuré-Cantenac 1929 est bien coté 135 euros sur VinorumCodex. Et la question a été posée à CV. et non pas à VinorumCodex... Je viens de relire votre première réponse, vous parliez bien d'une information donnée par VinorumCodex
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:13:28 (intervenant 4)
Le plus simple serait de mettre aux enchères en salle ou sur ebay non? Même si j'aime bien de temps en temps ces petites passes d'armes. Ps: c'est vrai que la relecture avant de poster me semble plus que nécéssaire.
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:14:50 (le vendeur)
oui j'ai tapez margaux prieure 1929 et ces vrai la cote est de 135€ mais pourquoi ne trouve t'il pas son vrai non entier alors PRIEURE CANTENAC 1929 ?? je crois que pour l'ordinateur la reponse et plus simple et plus rapide quand on tape le non entier du château
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:24:36 (intervenant 5)
jm a écrit: les photos sont sur ebay A quand même !
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:27:08 (intervenant 6)
Oui, mais c'est toujours à 550 €...
Le monsieur te dit que ton vin vaut 135 € !
PS : Cela faisait longtemps que je n'avais plus autant ri sur LPV. T, je te félicite pour ta patience !
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:31:11 (intervenant 1)
Le nom initial de la propriété, lors du classement de 1855, était "Le Prieuré". Ce qui explique, je pense, les mots clés retenus par VinorumCodex.
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:51:17 (le vendeur)
desole j'ai marquer se qu'on ma dit simplement au moins je vous et fait passer une bonne soiree aaa y en a qui non pas grand chose pour se deffouler ou peut etre leur manque t'il quelque chose? de mon cote je ne me moque pas ouvertement des personnes merci a ceux qui mon renseigner particulierement T.
Date: jeudi 13 octobre 2005 07:16:58 (intervenant 3)
Il arrive que sur ce forum, des gens commettent des coquilles, ou ont certaines difficultés à maîtriser la grammaire ou l'orthographe. Ce n'est pas une raison , sous prétexte de la liberté d'expression,pour qu' aucun effort ne soit fait, pour rendre son écriture plus lisible. Dans cette rubrique, pour ma part, les bornes ont été dépassées . Si l'on continue, comme cela, la langue officielle de LPV sera le Volapük , je crois , alors que certaines personnes n'y viendront plus . La crédibilité passe par le minimum d'effort dans l'écriture.
Date: vendredi 14 octobre 2005 09:22:22 (intervenant 7)
Tiens le prix est maintenant de 200 euros...
Date: vendredi 14 octobre 2005 09:32:21 (le vendeur)
oui maintenant comme je l'ai dit au depart j'ai mis un prix par rapport a ce que l'on m'a dit si vous ete interresse ces un achat immediat aussi non pas besoin dans rajouter merci
Date: vendredi 14 octobre 2005 11:18:04 (intervenant 8)
ceux n'est pas pour en rajouté mais je pourrai être interesser par cet achats, mais seulemant aux prix indiquer par Monsieur Q. qui ai de 135 € est non pas de 200 €
Date: vendredi 14 octobre 2005 17:02:04 (le vendeur)
non merci
Date: vendredi 14 octobre 2005 17:21:52 (le vendeur)
si un jour je doit la vendre quand???? je vous tiendrais au courrant avec un message sur ce forum en vous informent du prix que l'on m 'a propose je suis pas presse elle est tres bien au frais avec mes autres bouteilles autre chose pour le prix de depart je n'ai absolument pas voulu escroquer une personne surtout sur un forum de passionne de vin j'ai juste mis le prix que 2 personnes mon annonce comme on constate tres vite certaine personne j'ai immediatement baisse le prix sur ebay pour mais fautesss (ortografe) ok mais le plus important est que vous avez quand meme pu me lire qu'importe la façon
Date: vendredi 14 octobre 2005 21:31:29 (intervenant 9)
oui mais ca reste très pénible (sans vouloir en rajouter)
Date: vendredi 14 octobre 2005 22:42:53 (intervenant 1)
JM m'a adressé la copie d'un mail de CV, et non pas de VinorumCodex, signé de "S. et E." qui lui déclaraient que " le prix de 500 euros serait facilement atteint".... Cette information complémentaire semble indispensable dans cette rubrique.
Date: mercredi 12 octobre 2005 16:39:37 (JM, le vendeur)
vend tres belle et rare bouteille de margaux :chateau de cantenac "PRIEURE" GCC 1929 etat exeptionnel capsule,niveau,etiquette plusieur photo sur demande estime entre 500 et 700€ faire offre
Date: mercredi 12 octobre 2005 19:10:33 (intervenant 1)
Ce vin est côté 135 euros sur Vinorumcodex... Château Margaux, lui, est à 663 euros. Je me demande s'il n'y a pas confusion entre Château Margaux et celui qui devait devenir Prieuré-Lichine dans l'estimation...
Date: mercredi 12 octobre 2005 20:10:05 (le vendeur)
bonjour je n'ai pas dis que c'etait un chateau margaux j'ai dit margaux ce qui est effectivement un margaux (marquer sur etiquette) pour la deuxieme question est cela tombe bien votre question qui d'ailleur m'etonne etant donne que sur VINORUMCODEX vous donne pas la cote de ce millesime etant tres rare(je suis abonne a l'annee a ce site qui est tres bien d'ailleur je le conseille par ce que la cote est reel il ne faut pas deduire les 16 a 20% de frais de commissaire ou autre) donc etant donner qu'il n'ont pas la cote de cette bouteille j'ai envoyer les photo et il m'ont tous de suite repondu comme d'habitude +++++ leur propre terme (j'ai imprimer la reponse que je peu vous faire parvenir si vuos me donner votre adresse email ainsi que des photos de la bouteille) "l'etiquette,le niveau et la capsule sont absolument remarquables.500€ seront effectivement facilement atteint" j'ai aussi un dossier du chateau PRIEURE LICHINE qu'il on eu la gentillesse de m'envoyer dossier que je donnerer a l'acquereur de cette tres belle bouteille. et un email que j'ai imprimer donc que je peu vous envoyer!je site:le millesime 1929 n'a pas de cotation officiel il s'agit certainement du meilleur millesime du 20eme siecle il serait judicieux de le faire evaluer par un commissaire priseur specialise dans les vin.En effet les cotation ne concernent que les millesimes disponibles sur la place du negoce. j'ai demander a un professionnel de la vente de grande etiquette il a vu les photos il m'a repondu que je pourrez facilement la vendre 700€ dans des encheres( des vrai avec des commissaire)mais ces client ne boive que des grandes etiq(client russe) je pense avoir repondu a vos question si vous en avez d'autre je repondrez a toutes pour pouvoir renseigner.sur ce COMMENT avez vous fait pour avoir la cote de se millesime 1929 de PRIEURE LICHINE etant donner que le non de PRIEURE LICHINE LUI A ETE DONNE QUE A PARTIR DE 1953 ?? le PRIEURE DE CANTENAC a ete fonde par les CHAMOINES DE L'ABBAYE DE VERTEUIL AU 16eme SIECLE.si vous avez d'autre questions?
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:17:17 (intervenant 1)
La réponse me déconcerte. J'ai tapé sur Vinorumcodex: "Margaux Prieuré 1929" Et j'ai immédiatement obtenu la fiche avec l'estimation à 135 euros, elle précise que c'est bien le 4ème GCC. Tout le monde peut vérifier... C'est tout simple. J'espérais encore que vous aviez fait une erreur de manipulation, expliquant le prix que vous proposez, celui de Ch. Margaux. T. PS: merci de vous relire attentivement avant de poster un message
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:46:00 (le vendeur)
alors taper sur vinorumcodex prieure cantenac 1929 et vous verrez qu'il n'y a pas de cote et que j'ai du leur envoyer les photos maintenant je vais vous envoyer par mail la reponse de vinorumcodex
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:50:49 (le vendeur)
ces normal et bien mais je n'invente pas les chateaux et cote vous aurez du tapez directement prieure cantenac et vous aurez vu
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:51:22 (intervenant 1)
Alors là! Je vous ai dit: "Margaux Prieuré 1929" La fiche descriptive qui arrive en réponse correspond bien au vin que vous proposez...
Date: mercredi 12 octobre 2005 21:59:27 (intervenant 2)
Merci de faire un copié/collé de la réponse de monsieur du Pontavice. Si son site propose une cote de 135 euros pour un vin qu'il vous dit être estimé à 500-700 euros, il faut que je lui demande des explications sur la fiabilité de VinorumCodex...
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:04:40 (le vendeur)
Mr E. tous dabord bonsoir je vais faire cour et plus clair pour vous vous ete sur un forum je devez m'expliquer donc donner les renseignements de plus (je fais des marges pour mieux y voir)je suis desoler pour vous si a cette heure où vous vous ete moque de moi vous ete tous seul a parler devant votre ordinateur a boire votre cave
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:12:24 (intervenant 1)
Merci de répondre à E, mais: 1- avez-vous tapé sur VinorumCodex "Margaux Prieuré 1929"? 2- pouvez-vous faire une copie de la réponse de Monsieur du Pontavice dans cette rubrique? J'ai consulté mes différentes adresses E-mail et je n'ai pas trouvé le message qui devait y parvenir.
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:22:35 (le vendeur)
je viens de l'envoyer
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:32:07 (intervenant 1)
J'accuse réception d'un message avec un lien totalement illisible. Je l'ai agrandi, j'ai utilisé ensuite mes verres progressifs comme loupe, rien n'y a fait... je vous assure que ce n'est pas de la mauvaise volonté. Avez-vous vérifié sur VinorumCodex la réponse obtenue à la question: "Margaux Prieuré 1929"?
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:36:18 (le vendeur)
c'est vrai il faut des intellectuels et des manuels
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:45:08 (intervenant 2)
Là JM un point contre vous... Ce n'est pas la peine d'être à votre tour désagréable alors que T. se montre vraiment patient et de bonne volonté.
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:48:15 (le vendeur)
j'ai rien contre T je repond a E
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:50:10 (intervenant 2)
Au temps pour moi, désolé. Néanmoins, pas la peine de s'énerver. Avez-vous vérifié sur Vinorumcodex en tapant ce que vous propose T. ?
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:50:45 (intervenant 1)
Alors, pourquoi ne pas répondre à une question que je ne cesse de reposer: "Avez-vous tapé sur VinorumCodex:Margaux Prieuré 1929?"
Date: mercredi 12 octobre 2005 22:55:45 (le vendeur)
la je reconne mon erreur j'ai bien chercher la cote sur vinorum que je n'ai pas trouve en tapant prieure cantenac mais j'ai bien envoyer les photos a CV. et ces eux qui mon repondu je vais vous renvoyez l'email en plus grand toute cette histoire parce que sur la bt il est marque margaux j'aurai juste due marquer prieure cantenac sur l'annonce
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:02:27 (intervenant 3)
Si jm est d'origine étrangère qu'il nous le dise; s'il est Francais ( avec l 'apprentissage normal de la langue), il faut que cesse ce charabia inadmissible.
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:04:06 (intervenant 1)
Cela ne changeait rien de mettre margaux ou non dans le titre: Prieuré-Cantenac 1929 est bien coté 135 euros sur VinorumCodex. Et la question a été posée à CV. et non pas à VinorumCodex... Je viens de relire votre première réponse, vous parliez bien d'une information donnée par VinorumCodex
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:13:28 (intervenant 4)
Le plus simple serait de mettre aux enchères en salle ou sur ebay non? Même si j'aime bien de temps en temps ces petites passes d'armes. Ps: c'est vrai que la relecture avant de poster me semble plus que nécéssaire.
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:14:50 (le vendeur)
oui j'ai tapez margaux prieure 1929 et ces vrai la cote est de 135€ mais pourquoi ne trouve t'il pas son vrai non entier alors PRIEURE CANTENAC 1929 ?? je crois que pour l'ordinateur la reponse et plus simple et plus rapide quand on tape le non entier du château
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:24:36 (intervenant 5)
jm a écrit: les photos sont sur ebay A quand même !
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:27:08 (intervenant 6)
Oui, mais c'est toujours à 550 €...
Le monsieur te dit que ton vin vaut 135 € !
PS : Cela faisait longtemps que je n'avais plus autant ri sur LPV. T, je te félicite pour ta patience !
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:31:11 (intervenant 1)
Le nom initial de la propriété, lors du classement de 1855, était "Le Prieuré". Ce qui explique, je pense, les mots clés retenus par VinorumCodex.
Date: mercredi 12 octobre 2005 23:51:17 (le vendeur)
desole j'ai marquer se qu'on ma dit simplement au moins je vous et fait passer une bonne soiree aaa y en a qui non pas grand chose pour se deffouler ou peut etre leur manque t'il quelque chose? de mon cote je ne me moque pas ouvertement des personnes merci a ceux qui mon renseigner particulierement T.
Date: jeudi 13 octobre 2005 07:16:58 (intervenant 3)
Il arrive que sur ce forum, des gens commettent des coquilles, ou ont certaines difficultés à maîtriser la grammaire ou l'orthographe. Ce n'est pas une raison , sous prétexte de la liberté d'expression,pour qu' aucun effort ne soit fait, pour rendre son écriture plus lisible. Dans cette rubrique, pour ma part, les bornes ont été dépassées . Si l'on continue, comme cela, la langue officielle de LPV sera le Volapük , je crois , alors que certaines personnes n'y viendront plus . La crédibilité passe par le minimum d'effort dans l'écriture.
Date: vendredi 14 octobre 2005 09:22:22 (intervenant 7)
Tiens le prix est maintenant de 200 euros...
Date: vendredi 14 octobre 2005 09:32:21 (le vendeur)
oui maintenant comme je l'ai dit au depart j'ai mis un prix par rapport a ce que l'on m'a dit si vous ete interresse ces un achat immediat aussi non pas besoin dans rajouter merci
Date: vendredi 14 octobre 2005 11:18:04 (intervenant 8)
ceux n'est pas pour en rajouté mais je pourrai être interesser par cet achats, mais seulemant aux prix indiquer par Monsieur Q. qui ai de 135 € est non pas de 200 €
Date: vendredi 14 octobre 2005 17:02:04 (le vendeur)
non merci
Date: vendredi 14 octobre 2005 17:21:52 (le vendeur)
si un jour je doit la vendre quand???? je vous tiendrais au courrant avec un message sur ce forum en vous informent du prix que l'on m 'a propose je suis pas presse elle est tres bien au frais avec mes autres bouteilles autre chose pour le prix de depart je n'ai absolument pas voulu escroquer une personne surtout sur un forum de passionne de vin j'ai juste mis le prix que 2 personnes mon annonce comme on constate tres vite certaine personne j'ai immediatement baisse le prix sur ebay pour mais fautesss (ortografe) ok mais le plus important est que vous avez quand meme pu me lire qu'importe la façon
Date: vendredi 14 octobre 2005 21:31:29 (intervenant 9)
oui mais ca reste très pénible (sans vouloir en rajouter)
Date: vendredi 14 octobre 2005 22:42:53 (intervenant 1)
JM m'a adressé la copie d'un mail de CV, et non pas de VinorumCodex, signé de "S. et E." qui lui déclaraient que " le prix de 500 euros serait facilement atteint".... Cette information complémentaire semble indispensable dans cette rubrique.
mardi, septembre 16, 2008
Les Fulminaires de Bleuzen, enfin!

Je prends mon couteau.
Je prends ma palourde rose des Glénans.
Je pense très fort « tu vas t’ouvrir ».
Manque de pot ce jour-là la palourde me dit :
« J’ouvre pas ce soir ».
Joli, non? Mais aussi:
Gastro-entérite: on n'a que ce qu'on mérite!
Gonflé, non?
Après vingt ouvrages culinaires publiés, Bleuzen livre ici sa vérité culinaire, à contre-courant de la logorrhée inflationniste des "recettes de cuisine". Un livre surprenant, premier volume de sa "catharsis culinaire". Et des vérités qui dérangeront certains.
La seconde parution livresque de ma maison d'édition familiale La Truite de Quénécan, après mon roman Margaux Interdit, et bien sûr après l'argus du vin VinorumCodex.com . Un petit bouquin de 130 pages, des textes courts, on en est très fiers!
Je prends ma palourde rose des Glénans.
Je pense très fort « tu vas t’ouvrir ».
Manque de pot ce jour-là la palourde me dit :
« J’ouvre pas ce soir ».
Joli, non? Mais aussi:
Gastro-entérite: on n'a que ce qu'on mérite!
Gonflé, non?
Après vingt ouvrages culinaires publiés, Bleuzen livre ici sa vérité culinaire, à contre-courant de la logorrhée inflationniste des "recettes de cuisine". Un livre surprenant, premier volume de sa "catharsis culinaire". Et des vérités qui dérangeront certains.
La seconde parution livresque de ma maison d'édition familiale La Truite de Quénécan, après mon roman Margaux Interdit, et bien sûr après l'argus du vin VinorumCodex.com . Un petit bouquin de 130 pages, des textes courts, on en est très fiers!
samedi, août 02, 2008
Société de consommation
J'ai perdu (on me l'a volé) dans un Salon littéraire mon appareil photo Un gros Sony de 5 ans que j'adorais, que j'avais payé 1000 euros, et qui m'a permis d'illustrer 3 livres de ma femme, Le blé noir, Crêpes et galettes, et La mer sur un plateau. Bref, un bridge de très bonne qualité.
Il m'a beaucoup manqué, j'avais mis du temps à bien le maîtriser. Mais ce n'est pas un appareil unique, artisanal, juste un assemblage d'usine.
J'ai donc décidé, après avoir vu des appareils bien plus récents qui ont tant de pixels que même une mouche ne pourrait pas les compter, a fortiori pas un être humain, de rechercher le même appareil. On m'a dit d'aller boulevard de Sébastopol à Paris. Justement j'y allais, dans le jury du concours mondial des tempranillos à Bercy. Mais boulevard de Sébastopol, ils ne savent pas que le numérique existe. C'est la Mecque du Leica et du Hasselblad. Pas pour moi donc.
J'ai trouvé mon appareil sur Price Minister, bon achat à 300 euros, en état excellent. Et je préfère mon vieil appareil ( 5 ans c'est très vieux) comme je préfèrerais avoir un ordi avec Windows XP ou même plus ancien plutôt que le système Vista qui me bombarde d'eavertissements paranoïaques.
Bref je suis très content de mon nouveau vieux Sony numérique.
Et voilà ce que m'écrit Price Minister:
"Achetez plus en dépensant moins: revendez vos achats!"
Il veulent me rendre fou...
Il m'a beaucoup manqué, j'avais mis du temps à bien le maîtriser. Mais ce n'est pas un appareil unique, artisanal, juste un assemblage d'usine.
J'ai donc décidé, après avoir vu des appareils bien plus récents qui ont tant de pixels que même une mouche ne pourrait pas les compter, a fortiori pas un être humain, de rechercher le même appareil. On m'a dit d'aller boulevard de Sébastopol à Paris. Justement j'y allais, dans le jury du concours mondial des tempranillos à Bercy. Mais boulevard de Sébastopol, ils ne savent pas que le numérique existe. C'est la Mecque du Leica et du Hasselblad. Pas pour moi donc.
J'ai trouvé mon appareil sur Price Minister, bon achat à 300 euros, en état excellent. Et je préfère mon vieil appareil ( 5 ans c'est très vieux) comme je préfèrerais avoir un ordi avec Windows XP ou même plus ancien plutôt que le système Vista qui me bombarde d'eavertissements paranoïaques.
Bref je suis très content de mon nouveau vieux Sony numérique.
Et voilà ce que m'écrit Price Minister:
"Achetez plus en dépensant moins: revendez vos achats!"
Il veulent me rendre fou...
jeudi, mai 29, 2008
Primeurs 2007, les prix
A cette heure les plus grands vins du millésime 2007 ne sont pas encore proposés à la vente. Mais l'échantillon est assez large pour en tirer quelques conclusions quant aux tarifs pratiqués. Sur les prix de vente recensés par VinorumCodex.com, j'ai d'abord examiné une cinquantaine de crus classés ou assimilés. La baisse des prix par rapport au 2006 est très limitée, de l'ordre de 2% seulement, et de 17% par rapport au millésime 2005, bien meilleur évidemment. Ces 2007 sont directement concurrencés par les 2006, dont beaucoup sont encore en vente primeur au tarif de l'année dernière, parfois augmenté de l'inflation, parfois moins cher comme le château Margaux chez Dubecq. Mais il sera intéressant de voir si les crus de 2007 qui ont une réelle baisse de prix, comme Clinet, Lagrange, Moulin-Saint-Georges ou Pontet-Canet, se vendront mieux que les autres.
Je n'ai qu'une dizaine de seconds vins référencés à ce stade, mais la tendance est à la hausse par rapport au 2006 et même au 2005: l'effet de marque joue à plein pour des acheteurs qui n'ont pu suivre les tarifs des premiers vins.
Pour une soixantaine de crus assimilés aux crus bourgeois, la baisse est aussi limitée: 2% par rapport au 2006, 5% par rapport au 2005. Pour conclure: on ne peut parler actuellement de baisse significative des Bordeaux rouges en primeur.
Logiquement, les Sauternes sont à la hausse, portés par la très bonne réputation du millésime: pour une vingtaine de crus, plus 14% par rapport aux 2006, plus 8% par rapport aux 2005. Plus surprenante est la hausse des vins blancs secs, sur un échantillonnage réduit: une hausse de 18% par rapport aux 2006, eux-mêmes en hausse de 6% sur les 2005.
Voici donc un nouveau millésime qui n'est pas encore vendu, et qu'on retrouvera sûrement à des prix intéressants dans deux ans.
Je n'ai qu'une dizaine de seconds vins référencés à ce stade, mais la tendance est à la hausse par rapport au 2006 et même au 2005: l'effet de marque joue à plein pour des acheteurs qui n'ont pu suivre les tarifs des premiers vins.
Pour une soixantaine de crus assimilés aux crus bourgeois, la baisse est aussi limitée: 2% par rapport au 2006, 5% par rapport au 2005. Pour conclure: on ne peut parler actuellement de baisse significative des Bordeaux rouges en primeur.
Logiquement, les Sauternes sont à la hausse, portés par la très bonne réputation du millésime: pour une vingtaine de crus, plus 14% par rapport aux 2006, plus 8% par rapport aux 2005. Plus surprenante est la hausse des vins blancs secs, sur un échantillonnage réduit: une hausse de 18% par rapport aux 2006, eux-mêmes en hausse de 6% sur les 2005.
Voici donc un nouveau millésime qui n'est pas encore vendu, et qu'on retrouvera sûrement à des prix intéressants dans deux ans.
dimanche, mai 18, 2008
Château Musar
Un coup de téléphone du Liban me rappelle opportunément un reportage que j'ai mis en ligne sur www.iENCHERES.com au retour d'un séjour à Beyrouth pour y reconditionner au domaine 2.000 bouteilles de Château Musar.
Le lien?
http://www.oldfrenchwine.com/secure/reportages/musar.cfm
Le lien?
http://www.oldfrenchwine.com/secure/reportages/musar.cfm
vendredi, mai 09, 2008
Magrez, les journalistes et les montres Cartier
On bruit beaucoup dans le monde journalistique de la montre Cartier offerte à des journalistes par Bernard Magrez. Affaire pas très neuve puiqu'elle date d'un mois et demi. Mais plusieurs journalistes protestent de leur bonne foi, après sans doute avoir réalisé la valeur du cadeau, voire lu Le Monde 2...
Je pense pour ma part qu'une montre à gousset aurait été plus significative, pour la symbolique de la chaîne. Quant à moi qui n'ai jamais reçu ne serait-ce qu'une Swatch, je confesse que j'accepte bien volontiers les invitations à déjeuner et les bouteilles échantillons, estimant qu'elles entrent dans le cadre de mon travail journalistique.
Pour le reste, c'est plutôt moi qui ai tenté de corrompre les propriétaires en leur envoyant mon roman "Margaux Interdit". Mais je peux confirmer qu'ils sont incorruptibles: seule une infime minorité m'a accusé réception de ce cadeau prestigieux. Ils l'ont sans doute donné à une oeuvre charitable!
Je pense pour ma part qu'une montre à gousset aurait été plus significative, pour la symbolique de la chaîne. Quant à moi qui n'ai jamais reçu ne serait-ce qu'une Swatch, je confesse que j'accepte bien volontiers les invitations à déjeuner et les bouteilles échantillons, estimant qu'elles entrent dans le cadre de mon travail journalistique.
Pour le reste, c'est plutôt moi qui ai tenté de corrompre les propriétaires en leur envoyant mon roman "Margaux Interdit". Mais je peux confirmer qu'ils sont incorruptibles: seule une infime minorité m'a accusé réception de ce cadeau prestigieux. Ils l'ont sans doute donné à une oeuvre charitable!
Laurent et Senard: des homonymies
Mardi prochain 13 mai à Rennes, j'ai une belle vente à 18 heures, courte mais de qualité, avec notamment Petrus 1975, 1977, 1982, 1983, 1988...
Côté vins de Bourgogne, c'est le calme plat... jusqu'à ce qu'on m'annonce des Corton et des Beaune-Bressandes de Dominique Laurent. Pour un expert, ça ne se refuse pas, je prends la voiture... et je reviens avec des bouteilles des années 1970, de Dominique Laurent, négociant à Mercurey, que j'avoue ne pas connaître.
La bouteille suivante me laisse plus perplexe; un Clos Vougeot 1914 de J. Senard. Ma documentation n'est pas avec moi, je n'ai donc pas le temps en ce WE de semi-vacances de vérifier qu'il s'agit bien du domaine du comte Jacques Senard, ce qui est plus que probable. Mais un client bourguignon m'éclairera sûrement d'ici mardi.
Côté vins de Bourgogne, c'est le calme plat... jusqu'à ce qu'on m'annonce des Corton et des Beaune-Bressandes de Dominique Laurent. Pour un expert, ça ne se refuse pas, je prends la voiture... et je reviens avec des bouteilles des années 1970, de Dominique Laurent, négociant à Mercurey, que j'avoue ne pas connaître.
La bouteille suivante me laisse plus perplexe; un Clos Vougeot 1914 de J. Senard. Ma documentation n'est pas avec moi, je n'ai donc pas le temps en ce WE de semi-vacances de vérifier qu'il s'agit bien du domaine du comte Jacques Senard, ce qui est plus que probable. Mais un client bourguignon m'éclairera sûrement d'ici mardi.
jeudi, mai 08, 2008
Primeurs 2007, c'est reparti !
Déjà 270 tarifs de primeurs 2007 sur VinorumCodex. Pour l'instant: les Bourgogne sont à la hausse (20% environ). Les Sauternes sont à la hausse. J'attends la tendance pour les Bordeaux rouges. Nul n'a osé prétendre à un millésime du siècle. Ca baissera donc pour les grands, ce qui n'est pas grand-chose après les très fortes hausses des dernières années.
J'ai renoncé cette année à tenir un tableau xls des offres des différents négociants, pour deux raisons: ce tableau qui m'avait été beaucoup demandé pour les 2005 n'a pas eu beaucoup de succès pour les 2006, beaucoup d'acheteurs ayant fait l'impasse sur ce millésime cher; les tarifs sur ces vins sont dans l'ensemble assez voisins. VinorumCodex donne en fait un bon tarif acceptable parmi la quarantaine de négociants que j'étudie.
Et puis... les premières offres que j'ai reçues cette année étaient des offres en primeur du millésime 2005, qui est en bouteilles! Le millésime du siècle, introuvable, et qu'on s'efforce encore de vendre. Comme le vieillissement en bouteilles donne la vraie qualité des vins, seule l'épreuve du marché donne la vraie valeur financière des bouteilles. On prévoit des tranches de primeurs très fines pour garder des cours élevés en évitant la débâcle.
A suivre donc.
J'ai renoncé cette année à tenir un tableau xls des offres des différents négociants, pour deux raisons: ce tableau qui m'avait été beaucoup demandé pour les 2005 n'a pas eu beaucoup de succès pour les 2006, beaucoup d'acheteurs ayant fait l'impasse sur ce millésime cher; les tarifs sur ces vins sont dans l'ensemble assez voisins. VinorumCodex donne en fait un bon tarif acceptable parmi la quarantaine de négociants que j'étudie.
Et puis... les premières offres que j'ai reçues cette année étaient des offres en primeur du millésime 2005, qui est en bouteilles! Le millésime du siècle, introuvable, et qu'on s'efforce encore de vendre. Comme le vieillissement en bouteilles donne la vraie qualité des vins, seule l'épreuve du marché donne la vraie valeur financière des bouteilles. On prévoit des tranches de primeurs très fines pour garder des cours élevés en évitant la débâcle.
A suivre donc.
mercredi, avril 16, 2008
J'ai planté ma vigne !!!
Vendredi 11 avril 2008.
Enfin!
Après de nombreuses hésitations, et surtout une réflexion approfondie avec l'ami Gilbert, nous nous sommes lancés. Chenin blanc sur terrains pauvres en Bretagne Centrale, correctement drainés, datant d'avant l'ère primaire ( la même veine de schiste qui va de l'Ile de Sein à la Coulée de Serrant). Certes mon vignoble est modeste, et si j'en boirai peu je boira dans mon verre... si les gelées printanières, les pluies d'été et les grives et les merles d'automne me laissent quelque chose à grapiller. Mon fox-terrier au nom prédestiné ( il s'appelle Parker, comme les stylos) a beaucoup apprécié l'opération et se charge du premier arrosage
samedi, avril 05, 2008
Manga Interdit !!!
Les gouttes de Dieu.
C'est un manga nouvellement traduit en français et préfacé par Michel Dovaz, le critique très renommé de la Revue du Vin de France. Cette série s'est déjà vendue à plus d'un million d'exemplaires, soit un peu plus que mon Margaux Interdit ...
Question:
"Ainsi donc, les Japonais nous apprennent à apprécier le vin, c’est un comble, non ?"
Réponse de Michel Dovaz:
"Ah mais, en général, ils ne sont pas mauvais les Japonais. Ils nous apprennent aussi à fabriquer des voitures ! Ce sont des gens très consciencieux. Je pense que, quelle que soit la matière, il y a beaucoup moins de bricoleurs au Japon que dans le reste du monde. J’ai trouvé que cet album était très bien documenté et le thème général de l’histoire est original. Récemment, Gilles du Pontavice a publié un roman, Le Margaux interdit, qui repose sur les mêmes bases : Un Margaux qui aurait dû être classé et qui a disparu."
Comme quoi c'est dur d'inventer totalement quelque chose!
Au fait, voici la critique de Michel Dovaz dans la Revue du vin de France de ce mois:
"Très particulier, très original, il révise l'histoire, évoque des faits et personnages authentiques ayant participé au monde du vin bordelais (y compris le phylloxera!). Un beau programme."
C'est un manga nouvellement traduit en français et préfacé par Michel Dovaz, le critique très renommé de la Revue du Vin de France. Cette série s'est déjà vendue à plus d'un million d'exemplaires, soit un peu plus que mon Margaux Interdit ...
Question:
"Ainsi donc, les Japonais nous apprennent à apprécier le vin, c’est un comble, non ?"
Réponse de Michel Dovaz:
"Ah mais, en général, ils ne sont pas mauvais les Japonais. Ils nous apprennent aussi à fabriquer des voitures ! Ce sont des gens très consciencieux. Je pense que, quelle que soit la matière, il y a beaucoup moins de bricoleurs au Japon que dans le reste du monde. J’ai trouvé que cet album était très bien documenté et le thème général de l’histoire est original. Récemment, Gilles du Pontavice a publié un roman, Le Margaux interdit, qui repose sur les mêmes bases : Un Margaux qui aurait dû être classé et qui a disparu."
Comme quoi c'est dur d'inventer totalement quelque chose!
Au fait, voici la critique de Michel Dovaz dans la Revue du vin de France de ce mois:
"Très particulier, très original, il révise l'histoire, évoque des faits et personnages authentiques ayant participé au monde du vin bordelais (y compris le phylloxera!). Un beau programme."
mardi, mars 11, 2008
Margaux Interdit, le retour
Enfin!
Voici la seconde éédition de Margaux Interdit. Couverture plus solide, je l'espère, car mate et non brillante.
Corrigé des fautes que j'ai retrouvées ou, le plus souvent, que m'ont signalées les lecteurs, qu'ils en soient bénis.
J'ai appris aussi que ce livre est sélectionné pour le Prix grand cru des vins de Saumur, aux Journées internationales du livre et du vin les 12 et 13 avril prochain, et qu'il sera chroniqué dans la Revue du vin de France du mois d'avril. Voilà une carrière qui décolle!
Cette deuxième édition est aussi augmentée d'une postface en forme de "making-off", un procédé que je n'aime pas trop, mais qui m'a semblé ici avoir son utilité.
Ya plus qu'à écrire la suite...
Voici la seconde éédition de Margaux Interdit. Couverture plus solide, je l'espère, car mate et non brillante.
Corrigé des fautes que j'ai retrouvées ou, le plus souvent, que m'ont signalées les lecteurs, qu'ils en soient bénis.
J'ai appris aussi que ce livre est sélectionné pour le Prix grand cru des vins de Saumur, aux Journées internationales du livre et du vin les 12 et 13 avril prochain, et qu'il sera chroniqué dans la Revue du vin de France du mois d'avril. Voilà une carrière qui décolle!
Cette deuxième édition est aussi augmentée d'une postface en forme de "making-off", un procédé que je n'aime pas trop, mais qui m'a semblé ici avoir son utilité.
Ya plus qu'à écrire la suite...
dimanche, février 24, 2008
L'épouse de l'avocat de l'avocat du vin
Robert Parker, anatomie d'un mythe, tel est le titre.
Portrait non autorisé du plus grand dégustateur de tous les temps, tel est le sous-titre. Sous-titre que je trouve un peu long et ambigü. C'est le meilleur, ou non?
Parker déguste, Bordeaux trinque, tel est le bandeau promotionnel. Bandeau que je trouve un peu abusif, Bordeaux ayant dans l'ensemble beaucoup bénéficié du travail de Robert Parker.
Je me garderai bien, vu le titre de ce message, de donner un quelconque avis sur les procédures judiciaires en cours, je n'en sais d'ailleurs pas grand-chose, il y a des articles là-dessus sur Internet. Au stade de ma lecture, je suis un peu étonné qu'Hannah Agostini soit citée presque comme un personnage extérieur au livre qu'elle écrit. Qu'on ait laissé passer une faute telle que, page 88, la production du Vieux Plateau Certan "1 ha - 24 000 bouteilles". Ce vin de garage n'a pas laissé un souvenir impérissable, mais quand même, 200 hectolitres à l'hectare, c'est trop!
Que la traductrice des oeuvres de Parker y trouve tellement d'erreurs et de contre-sens. C'st vrai que les traductions françaises d Parker n'ont jamais été un modèle de littérature, encore moins de style; mais enfin, l'esprit d'entreprise, ça existe. La litanie de ces erreurs est d'ailleurs assez amusante, mais parfois compliquée:
"Il évoque la vente de Giscours en 1995 par la famille Tari à l'homme d'affaires néerlandais Eric Albada (...) or les Tari n'ont rien vendu du tout".
Ben si, ils ont vendu des parts de la Société Agricole d'Exploitation de Giscours, c'est donc bien une vente. Albada est aujourd'hui propriétaire complet de cette S.A.E. Il y a donc bien eu vente d'une partie du patrimoine, si ce n'est le foncier. Etc, etc...
On y trouve aussi un long relevé des reprises sans vérification des cotations anciennes; mais je n'ai jamais tenu Parker pour la référence concernant les vins vieux. Broadbent, si!
A suivre
A suivre donc deux jours après. Hanna Agostini semble toujours être extérieure au livre. La litanie des lacunes dans les rééditions s'allonge. Je ne sais ce que je dois en penser ... Certes, la majorité de mes clients acheteurs de grands vins ne s'intéressent pas aux notes de Parker. Ils ont d'autres sources, la RVF ou Michel Bettane ou, de plus en plus, la synthèse de Winemaga ou celle de Bertrand Le Guen, sans compter le Grand Jury Européen. Bref, des instruments d'analyse qui intègrent parfois Parker, dans ce qu'il vaut: un grand dégustateur, parmi d'autres. Et une influence incontestée sur les prix.
25 février
e m'ennuie ferme
"Chef! Je peux dire ça?
- Mais oui, ça doit passer".
Quinault. De toutes façons invendable.
26 février, fini
Dommage qu'un livre aussi intéressant par son propos soit aussi confus. Qu'une collaboratrice aussi proche de Parker aie si peu à en dire de concret. Et qu'une suite d'approximations rende ce livre pas plus palpitant à lire que ceux de Parker (j'ai oublié mon exemple, il faut que je m'y replonge).
Portrait non autorisé du plus grand dégustateur de tous les temps, tel est le sous-titre. Sous-titre que je trouve un peu long et ambigü. C'est le meilleur, ou non?
Parker déguste, Bordeaux trinque, tel est le bandeau promotionnel. Bandeau que je trouve un peu abusif, Bordeaux ayant dans l'ensemble beaucoup bénéficié du travail de Robert Parker.
Je me garderai bien, vu le titre de ce message, de donner un quelconque avis sur les procédures judiciaires en cours, je n'en sais d'ailleurs pas grand-chose, il y a des articles là-dessus sur Internet. Au stade de ma lecture, je suis un peu étonné qu'Hannah Agostini soit citée presque comme un personnage extérieur au livre qu'elle écrit. Qu'on ait laissé passer une faute telle que, page 88, la production du Vieux Plateau Certan "1 ha - 24 000 bouteilles". Ce vin de garage n'a pas laissé un souvenir impérissable, mais quand même, 200 hectolitres à l'hectare, c'est trop!
Que la traductrice des oeuvres de Parker y trouve tellement d'erreurs et de contre-sens. C'st vrai que les traductions françaises d Parker n'ont jamais été un modèle de littérature, encore moins de style; mais enfin, l'esprit d'entreprise, ça existe. La litanie de ces erreurs est d'ailleurs assez amusante, mais parfois compliquée:
"Il évoque la vente de Giscours en 1995 par la famille Tari à l'homme d'affaires néerlandais Eric Albada (...) or les Tari n'ont rien vendu du tout".
Ben si, ils ont vendu des parts de la Société Agricole d'Exploitation de Giscours, c'est donc bien une vente. Albada est aujourd'hui propriétaire complet de cette S.A.E. Il y a donc bien eu vente d'une partie du patrimoine, si ce n'est le foncier. Etc, etc...
On y trouve aussi un long relevé des reprises sans vérification des cotations anciennes; mais je n'ai jamais tenu Parker pour la référence concernant les vins vieux. Broadbent, si!
A suivre
A suivre donc deux jours après. Hanna Agostini semble toujours être extérieure au livre. La litanie des lacunes dans les rééditions s'allonge. Je ne sais ce que je dois en penser ... Certes, la majorité de mes clients acheteurs de grands vins ne s'intéressent pas aux notes de Parker. Ils ont d'autres sources, la RVF ou Michel Bettane ou, de plus en plus, la synthèse de Winemaga ou celle de Bertrand Le Guen, sans compter le Grand Jury Européen. Bref, des instruments d'analyse qui intègrent parfois Parker, dans ce qu'il vaut: un grand dégustateur, parmi d'autres. Et une influence incontestée sur les prix.
25 février
e m'ennuie ferme
"Chef! Je peux dire ça?
- Mais oui, ça doit passer".
Quinault. De toutes façons invendable.
26 février, fini
Dommage qu'un livre aussi intéressant par son propos soit aussi confus. Qu'une collaboratrice aussi proche de Parker aie si peu à en dire de concret. Et qu'une suite d'approximations rende ce livre pas plus palpitant à lire que ceux de Parker (j'ai oublié mon exemple, il faut que je m'y replonge).
mercredi, février 13, 2008
100 Margaux, 98 Petrus et 80 Cheval-Blanc...

100 Margaux, 98 Petrus et 80 Cheval-Blanc... et bien d'autres encore, tel est le lot qu'on m'a confié à vendre en un seul lot! La nouvelle donne du vin fait qu'il y a des acheteurs pour de grosses quantités à prix élevés. C'est donc un nouveau service que j'ouvre, matérialisé par une page Internet tout ce qu'il y a de plus simple:
http://pagesperso-orange.fr/LaTruiteDeQuenecan/GrandsVins.htm
Car ici pas besoin de tralalas, tout ce qui compte pour les acheteurs est la garantie d'authenticité et le sérieux de la transaction. Je développerai cette activité avec sérieux, donc. Un second lot? 24 Petrus et des caisses assortiment Duclot, sitôt proposé, sitôt vendu.
Mais si je vérifie avec soin la validité des vendeurs, je sélectionne aussi les acheteurs. Pas sérieux s'abstenir!
lundi, janvier 14, 2008
Le vendeur et les acheteurs
Pour le fun, voici un court résumé d'une longue discussion sur un célèbre forum du vin. R est le vendeur, X désigne les (nombreux) acheteurs ou intervenants dans la discussion.
R
voilà , j' ai trop acheté ces derniers temps alors je me separe de quelques bonnes bouteilles à un prix attractif ..
Je propose Domaine De Chevalier 02 en rouge à 200E la caisse de 12 à debattre .
Dassault 02 à 12E la bouteille et quelques autres à vous proposer , il faut que je regarde dans ma cave , j' en ai plus de 1000 !!
X
Hello,
y a t'il quelques bourgognes dans cette cave ?
R
Peu ou pas de Bourgogne malheureusement !!
Pour ce que je possede :
12 Chevalier 02
6 Couhins Lurton 04 ( 12 E/Bte )
3 Latour Martillac 03 R ( 10 E )
6 Potensac 03 ( 10E )
2 Ht Condissas 2000 (20E)
5 Agassac 02 ( 8E)
12 Cantemerle 02 (8E)
6 Larose Perg ( 9E )
6 Du Tertre 03 ( 12E)
6 POujeaux 02 (10E)
6 Petit Bocq (10E)
6 Armailhac 03 (12E)
6 Clerc Milon 04 (15E)
X
C'est pas cher!
R
Sans oublier 11 Dassault 02 , un GCC ST Emilion à 12E la bouteille , pratiquement du 50% de rabais !
R
Je rajoute quelques vins :
4 St Pierre 01 ( 15 E/Bte )
3 Clerc Milon 04 ( 15 E )
4 Armailhac 03 ( 12 E )
3 Armailhac 04 ( 15 E )
1 Gruaud Larose 2000
1 Calon Segur 2000
4 Citran 2000 ( 12 E )
X
A mon avis, R ne vide pas sa cave mais celle des autres !!
A des tarifs pareil, ce ne peut pas être de la réorganisation de cave mais du recel !!
R
C'est juste pour acheter quelques bons vins de la vallée du rhone en 2005 pour le petit sinon , il va me faire la gueule dans 20 ans.
R
Je suis désolé de n' avoir pas répondu à votre message !! Vous n 'etes malheureusement pas le seul , ma boite est saturée !!
R
IL me reste une bouteille de Mouton Rothchild 92 ; ça interesse quelqu'un ?
X
Oui mais à combien ?
R
Je ne sais pas .. Donnez-moi un prix.
X
Ce qui est étonnant, c'est qu'une personne qui vend des Bordeaux 2000 dans un autre post (pour réorganiser sa cave) vienne se positionner en acheteur ici pour des Bordeaux 2000.
X
Comme je le disais dans un post précédent c'est achats et ventes à amateur ou de professionnel ou est ce ventes et achats de professionnel à amateur?
R
Il me reste sur les vins precedents :
6 Camensac 01 (12E)
5 Citran 2000 (12E)
6 Petit Bocq 01 (10E)
2 Issan 96 (20E) , Margaux 88 RP.
8 Dassault 2002 (12E)
Je rajoute quelques vins :
6 Croix-St-Georges 04 (25E/BLE ) , superbe Pomerol !
4 Du Tertre 04 (20E/BLE) , le 2005 etait à 35E en fav !!
4 Lafaurie Peyraguey 97 (25E/BTE)
2 Gruaud Larose 90 , prix à vous de voir
R
Je remercie tous les acheteurs pour leur confiance et leur sympathie ..
Une bonne partie des vins ont été vendus , il m' en reste encore :
5 Citran 2000, etc...
Je baisse les prix des 2 vins suivants:
6 Croix ST Georges 04, etc ...
Je rajoute:
6 Poujeaux 02, etc...
R
J' ai aussi: Clos Ht Peyraguey 2002
X
Comment peut-on être aussi généreux dans les prix bas et ne pas avoir de limites quant aux quantités à vendre (de nouvelles bouteilles apparaissent en permanence) ; je dois avouer que je suis perplexe!
R
Avis aux amateurs , il me reste encore quelques bouteilles (...)
X
R ...avec l'argent récupéré , tu vas pouvoir changer de stratégie !! Acheter Bourgogne 2005 par exemple . Mais je pense qu'il est trop tard pour cette destination ..je te souhaite de récupérer tes mises mais ce n'est pas gagné !
R
Clos Des Jacobins 99 est ramené à 20E , j' en possede 3 bouteilles .
Pour le Mouton 92 , je le cede à la cote idéalwine moins 30% . A negocier !
R
Je dresse une nouvelle liste de vins à ceder:
6 Lafon Rochet 2000 (25E/ble)
3 Clos Des Jacobins 99 (15E/ble)
4 Chasse Spleen 2000
6 Duhart Milon 04 (25E/ble )
6 Clerc Milon 04 (25E/ble)
6 Du Tertre 04 (22E/ble )
........
Je n'ai pas tout mis ..Tous ces vins sont negociables dans la limite raisonnable
Je precise qu' ils ont été parfaitement conservés , les bouteilles sont comme neuves ..
Il me faut de la place pour faire entrer mes 2005
R
Je rappelle que les prix sont negociables
Si vous etes interessés par les vins proposés , faites moi une offre de prix , je ne suis pas trop gourmand ..
Mon but n'étant pas de faire du benefice ..Mais de vendre à coup sur pour acheter derrière ..
R
Je rectifie quelques prix et rajoute quelques vins (...)
X
Ouvre une boutique, ce sera plus pratique........
R
Si ça vous parait trop cher , donnez moi le prix qui vous conviendrait pour les vins qui vous interessent , il faut que je vende ..mais pas à perte ,c'est interdit , non ?
R
Je réactualise et baisse les prix !!
R
Je baisse encore :
Du Tertre 04 (15E)
Kirwan 04 (20E) , etc...Je pense que ce sont des prix planchers ..Je ne pourrais pas descendre bien plus bas sinon je perds beaucoup..
X
R., porquoi ne pas faire une proposition à Carroufff ....ils vont manquer de vins de qualité pour les fêtes !!
R
Je signale qu'il me reste de belles choses (...)
X
Malgré mes relances, je n'ai toujours pas tes coordonnées bancaires. Merci de bien vouloir enfin me les communiquer pour me permettre de faire le virement convenu.
R
Je possede aussi quelques Carruades 2005 .. Quelqu' un veut me les prendre ?
X
A part ça, étant donné que tu connais R., ce sont des vins de la vallée du Rhône qu'il veut offrir à son fils ou un domaine tout entier ?
X
R., puis je me permettre un conseil, si tu n'as pas besoin, n'achète pas.....
R
IL me reste encore des bouteilles ..
Kirwan O4 (...)
x
Bonsoir, Je tiens juste à dire que vous pouvez faire confiance à R.
R
Apres un nouveau passage dans la cave et une organisation plus claire de mes flacons , j'ai donc à proposer quelques vins pas nouveaux mais en baisse de prix :
Kirwan 04 , 18E (3bles) (...)
R
IL ne me reste plus de Malescot 04 si X. me les prends toutes
PLus de Duhart 04 , plus de Sociando 04 .. Mais toujours:
Lascombes 04 (25E ) (...)
et un peu de nouveautés pour la nouvelle année:
Giscours 04 , St Pierre 04 , Tour Carnet 01.
Prix non notés, c'est vous qui le fixez .
R
J' ai aussi quelques demi bouteilles (37,5) de Yquem 2002 .. J' en garde pour moi , meme si je n' ai jamais encore gouté .. Savez vous si ce millesime est réussi chez Yquem ? Si vous avez gouté ou avez des notes de specialistes ,merci .. Je ne sais pas quel prix je peux le mettre en vente .. Il coutait 78E en fav ..
A quel prix me l'achetriez-vous ?
R
IL me reste encore quelques flacons :
Chateau Dassault 2002 (12E , 6bles) ,tres bon ST Emilion GC .. (...)
X
Bon tu me fais du mal avec tes larrivet haut brion que tu as encore baissé
aller je t'en prends 6 à 11 euros/bt avec 4 euros de port/bt c'est ça!? à 15 euros, ça me semble plus que correct.
dis moi comment tu veux procéder.
R
Je réactualise ma liste et baisse (encore!) mes prix pour certains vins :
St Pierre 04 , 22E (5bles) (...)
R
voilà , j' ai trop acheté ces derniers temps alors je me separe de quelques bonnes bouteilles à un prix attractif ..
Je propose Domaine De Chevalier 02 en rouge à 200E la caisse de 12 à debattre .
Dassault 02 à 12E la bouteille et quelques autres à vous proposer , il faut que je regarde dans ma cave , j' en ai plus de 1000 !!
X
Hello,
y a t'il quelques bourgognes dans cette cave ?
R
Peu ou pas de Bourgogne malheureusement !!
Pour ce que je possede :
12 Chevalier 02
6 Couhins Lurton 04 ( 12 E/Bte )
3 Latour Martillac 03 R ( 10 E )
6 Potensac 03 ( 10E )
2 Ht Condissas 2000 (20E)
5 Agassac 02 ( 8E)
12 Cantemerle 02 (8E)
6 Larose Perg ( 9E )
6 Du Tertre 03 ( 12E)
6 POujeaux 02 (10E)
6 Petit Bocq (10E)
6 Armailhac 03 (12E)
6 Clerc Milon 04 (15E)
X
C'est pas cher!
R
Sans oublier 11 Dassault 02 , un GCC ST Emilion à 12E la bouteille , pratiquement du 50% de rabais !
R
Je rajoute quelques vins :
4 St Pierre 01 ( 15 E/Bte )
3 Clerc Milon 04 ( 15 E )
4 Armailhac 03 ( 12 E )
3 Armailhac 04 ( 15 E )
1 Gruaud Larose 2000
1 Calon Segur 2000
4 Citran 2000 ( 12 E )
X
A mon avis, R ne vide pas sa cave mais celle des autres !!
A des tarifs pareil, ce ne peut pas être de la réorganisation de cave mais du recel !!
R
C'est juste pour acheter quelques bons vins de la vallée du rhone en 2005 pour le petit sinon , il va me faire la gueule dans 20 ans.
R
Je suis désolé de n' avoir pas répondu à votre message !! Vous n 'etes malheureusement pas le seul , ma boite est saturée !!
R
IL me reste une bouteille de Mouton Rothchild 92 ; ça interesse quelqu'un ?
X
Oui mais à combien ?
R
Je ne sais pas .. Donnez-moi un prix.
X
Ce qui est étonnant, c'est qu'une personne qui vend des Bordeaux 2000 dans un autre post (pour réorganiser sa cave) vienne se positionner en acheteur ici pour des Bordeaux 2000.
X
Comme je le disais dans un post précédent c'est achats et ventes à amateur ou de professionnel ou est ce ventes et achats de professionnel à amateur?
R
Il me reste sur les vins precedents :
6 Camensac 01 (12E)
5 Citran 2000 (12E)
6 Petit Bocq 01 (10E)
2 Issan 96 (20E) , Margaux 88 RP.
8 Dassault 2002 (12E)
Je rajoute quelques vins :
6 Croix-St-Georges 04 (25E/BLE ) , superbe Pomerol !
4 Du Tertre 04 (20E/BLE) , le 2005 etait à 35E en fav !!
4 Lafaurie Peyraguey 97 (25E/BTE)
2 Gruaud Larose 90 , prix à vous de voir
R
Je remercie tous les acheteurs pour leur confiance et leur sympathie ..
Une bonne partie des vins ont été vendus , il m' en reste encore :
5 Citran 2000, etc...
Je baisse les prix des 2 vins suivants:
6 Croix ST Georges 04, etc ...
Je rajoute:
6 Poujeaux 02, etc...
R
J' ai aussi: Clos Ht Peyraguey 2002
X
Comment peut-on être aussi généreux dans les prix bas et ne pas avoir de limites quant aux quantités à vendre (de nouvelles bouteilles apparaissent en permanence) ; je dois avouer que je suis perplexe!
R
Avis aux amateurs , il me reste encore quelques bouteilles (...)
X
R ...avec l'argent récupéré , tu vas pouvoir changer de stratégie !! Acheter Bourgogne 2005 par exemple . Mais je pense qu'il est trop tard pour cette destination ..je te souhaite de récupérer tes mises mais ce n'est pas gagné !
R
Clos Des Jacobins 99 est ramené à 20E , j' en possede 3 bouteilles .
Pour le Mouton 92 , je le cede à la cote idéalwine moins 30% . A negocier !
R
Je dresse une nouvelle liste de vins à ceder:
6 Lafon Rochet 2000 (25E/ble)
3 Clos Des Jacobins 99 (15E/ble)
4 Chasse Spleen 2000
6 Duhart Milon 04 (25E/ble )
6 Clerc Milon 04 (25E/ble)
6 Du Tertre 04 (22E/ble )
........
Je n'ai pas tout mis ..Tous ces vins sont negociables dans la limite raisonnable
Je precise qu' ils ont été parfaitement conservés , les bouteilles sont comme neuves ..
Il me faut de la place pour faire entrer mes 2005
R
Je rappelle que les prix sont negociables
Si vous etes interessés par les vins proposés , faites moi une offre de prix , je ne suis pas trop gourmand ..
Mon but n'étant pas de faire du benefice ..Mais de vendre à coup sur pour acheter derrière ..
R
Je rectifie quelques prix et rajoute quelques vins (...)
X
Ouvre une boutique, ce sera plus pratique........
R
Si ça vous parait trop cher , donnez moi le prix qui vous conviendrait pour les vins qui vous interessent , il faut que je vende ..mais pas à perte ,c'est interdit , non ?
R
Je réactualise et baisse les prix !!
R
Je baisse encore :
Du Tertre 04 (15E)
Kirwan 04 (20E) , etc...Je pense que ce sont des prix planchers ..Je ne pourrais pas descendre bien plus bas sinon je perds beaucoup..
X
R., porquoi ne pas faire une proposition à Carroufff ....ils vont manquer de vins de qualité pour les fêtes !!
R
Je signale qu'il me reste de belles choses (...)
X
Malgré mes relances, je n'ai toujours pas tes coordonnées bancaires. Merci de bien vouloir enfin me les communiquer pour me permettre de faire le virement convenu.
R
Je possede aussi quelques Carruades 2005 .. Quelqu' un veut me les prendre ?
X
A part ça, étant donné que tu connais R., ce sont des vins de la vallée du Rhône qu'il veut offrir à son fils ou un domaine tout entier ?
X
R., puis je me permettre un conseil, si tu n'as pas besoin, n'achète pas.....
R
IL me reste encore des bouteilles ..
Kirwan O4 (...)
x
Bonsoir, Je tiens juste à dire que vous pouvez faire confiance à R.
R
Apres un nouveau passage dans la cave et une organisation plus claire de mes flacons , j'ai donc à proposer quelques vins pas nouveaux mais en baisse de prix :
Kirwan 04 , 18E (3bles) (...)
R
IL ne me reste plus de Malescot 04 si X. me les prends toutes
PLus de Duhart 04 , plus de Sociando 04 .. Mais toujours:
Lascombes 04 (25E ) (...)
et un peu de nouveautés pour la nouvelle année:
Giscours 04 , St Pierre 04 , Tour Carnet 01.
Prix non notés, c'est vous qui le fixez .
R
J' ai aussi quelques demi bouteilles (37,5) de Yquem 2002 .. J' en garde pour moi , meme si je n' ai jamais encore gouté .. Savez vous si ce millesime est réussi chez Yquem ? Si vous avez gouté ou avez des notes de specialistes ,merci .. Je ne sais pas quel prix je peux le mettre en vente .. Il coutait 78E en fav ..
A quel prix me l'achetriez-vous ?
R
IL me reste encore quelques flacons :
Chateau Dassault 2002 (12E , 6bles) ,tres bon ST Emilion GC .. (...)
X
Bon tu me fais du mal avec tes larrivet haut brion que tu as encore baissé
aller je t'en prends 6 à 11 euros/bt avec 4 euros de port/bt c'est ça!? à 15 euros, ça me semble plus que correct.
dis moi comment tu veux procéder.
R
Je réactualise ma liste et baisse (encore!) mes prix pour certains vins :
St Pierre 04 , 22E (5bles) (...)
mercredi, janvier 09, 2008
Margaux Interdit, les critiques
"L'auteur connaît parfaitement ce monde compliqué et fait parler les principaux personnages, du courtier à l'expert, en passant par le négociant et, même, le phylloxera. Le chapitre du collectionneur, notamment, est une splendeur, parmi beaucoup de morceaux de bravoure chez l'auteur, qui parle à merveille du vin et rejoint (Christian) Millau dans sa liberté, son allure, son goût de la vie et du plaisir. Un roman de haute curiosité".
Stéphane Hoffmann, Le Figaro Magazine
"Il s'agit d'un roman de première main. Personne au monde ne peut en écrire un semblable sur un tel sujet. Foisonnant de documentation et de culture. Passionnant du début à la fin. On en a le souffle coupé. Da Vinci Code, Au nom de la rose... les comparaisons ne manquent pas. Un bouquin d'anthologie qui restera dans les bonnes bibliothèques et qui fera la nique aux éditeurs parisiens, seulement attirés par les histoires psychologisantes et nombriliques." Jean Kergrist , écrivain.
Livre très original et d'une belle écriture (...) difficile à résumer, passionnant, écrit par un amoureux du vin". Vino Magazine
"Le vin a sa rentrée littéraire: Interdit de ne pas lire ce livre! (...) Et sur une trame d'enquête policière et de quête fantastique quelle belle galerie de portraits, les experts et les courtiers, les commissionnaires et les commissaires-priseurs, les courtiers et les grands amateurs, les fins palais et les acheteurs, autant de passions pour le vin, de délires et de folies même, vécues et écrites de l'intérieur par un fin connaisseur." Winetourisminfrance.com
"Certes l’histoire peut évoquer le fantasme de tout grand amateur/négociant de vieux vins, mais l’auteur parvient à lui donner une dimension supplémentaire en maniant habilement le mystère et même le surnaturel. Voilà une façon très originale et plaisante d’entrer dans le monde des très vieux vins." ChateauLoisel
"Je n’ai encore lu que quelques pages de "Margaux Interdit" mais si l’ensemble du livre soutient la même qualité, c’est vraiment le livre à ne pas manquer quand on est oenophile (et même, simplement, amateur de bons livres). Plaisirs multiples : style, propos, amour et connaissance des vins, qualité des descriptions en dégustation, références historiques et - pour qui les comprend - habileté à évoquer et détourner des références réelles afin d’asseoir l’intrigue." Jean-Pierre Dubarry, Chronique (souvent) bordelaise.
Stéphane Hoffmann, Le Figaro Magazine
"Il s'agit d'un roman de première main. Personne au monde ne peut en écrire un semblable sur un tel sujet. Foisonnant de documentation et de culture. Passionnant du début à la fin. On en a le souffle coupé. Da Vinci Code, Au nom de la rose... les comparaisons ne manquent pas. Un bouquin d'anthologie qui restera dans les bonnes bibliothèques et qui fera la nique aux éditeurs parisiens, seulement attirés par les histoires psychologisantes et nombriliques." Jean Kergrist , écrivain.
Livre très original et d'une belle écriture (...) difficile à résumer, passionnant, écrit par un amoureux du vin". Vino Magazine
"Le vin a sa rentrée littéraire: Interdit de ne pas lire ce livre! (...) Et sur une trame d'enquête policière et de quête fantastique quelle belle galerie de portraits, les experts et les courtiers, les commissionnaires et les commissaires-priseurs, les courtiers et les grands amateurs, les fins palais et les acheteurs, autant de passions pour le vin, de délires et de folies même, vécues et écrites de l'intérieur par un fin connaisseur." Winetourisminfrance.com
"Certes l’histoire peut évoquer le fantasme de tout grand amateur/négociant de vieux vins, mais l’auteur parvient à lui donner une dimension supplémentaire en maniant habilement le mystère et même le surnaturel. Voilà une façon très originale et plaisante d’entrer dans le monde des très vieux vins." ChateauLoisel
"Je n’ai encore lu que quelques pages de "Margaux Interdit" mais si l’ensemble du livre soutient la même qualité, c’est vraiment le livre à ne pas manquer quand on est oenophile (et même, simplement, amateur de bons livres). Plaisirs multiples : style, propos, amour et connaissance des vins, qualité des descriptions en dégustation, références historiques et - pour qui les comprend - habileté à évoquer et détourner des références réelles afin d’asseoir l’intrigue." Jean-Pierre Dubarry, Chronique (souvent) bordelaise.
mercredi, décembre 19, 2007
Jolie histoire d'amour
Reçu par la FIJEV, Fédération Internationale des Journalistes et Ecrivains du Vin, et que je transmets ici:
Notre ami Damien de Koninck (Sopexa Bruxelles) nous transmet ce texte, véritable tour de force oenophilo-littéraire...
Il m'est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.
C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai rencontré la petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque je lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, elle est devenue toute Croze-Hermitage !!!
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est montés dans ma Banyuls et on a roulé jusqu'au matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement et qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant, nous nous sommes retrouvé coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon.
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie ! Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la Pauillac, en effet, j'étais tellement Tokay que j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je lui ai dit -"Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay !"
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran
-"Ne m'en veut pas, je voulais juste être sûre que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre".
Depuis, on ne s'est plus cuités..."
Notre ami Damien de Koninck (Sopexa Bruxelles) nous transmet ce texte, véritable tour de force oenophilo-littéraire...
Il m'est arrivé une histoire dont il faut que je vous donne, si je puis dire, la primeur.
C'était il y a quelque temps, au bal de la Nuits Saint Georges que j'ai rencontré la petite Juliénas, une fille drôlement Gigondas, un sacré beau Meursault, bien charpentée, et sous sa robe vermillon un grand cru classé, avec des arômes de cassis et de fraises des bois.
On a dansé Anjou contre Anjou sur un Sylvaner à la mode et plus tard lorsque je lui ai proposé de l'emmener dans mon Châteauneuf-du-Pape, elle est devenue toute Croze-Hermitage !!!
Le temps d'aller chercher un Chablis au vestiaire, de mettre un petit Corton dans ses cheveux, on est montés dans ma Banyuls et on a roulé jusqu'au matin.
Ah quelle belle journée ! On s'est baladé Entre-deux-mers, il faisait beau, on a Vacqueyras sur la plage, les pieds dans l'eau Clairette, on s'est Pouilly-Fuissé dans les dunes et puis comme le Mercurey montait sérieusement et qu'on commençait à avoir les Côtes-Rôties on a décidé de rentrer.
Mais voilà, en partant, nous nous sommes retrouvé coincés dans les embouteillages, enfin les bouchons, quoi! Je commençais à Minervois sérieusement et là, Juliénas et moi, nous avons commencé à nous crêper le Chinon.
D'un seul coup elle a claqué la Corbière de la Banyuls et elle est partie ! Je me suis retrouvé comme Macon. Quoi, me suis-je dit, elle s'est déjà Sauvignon avant même que j'ai le temps de la Sauternes ! Mais je vous Jurançon, je l'avais dans la Pauillac, en effet, j'étais tellement Tokay que j'ai couru après elle dans Lalande et les Chardonnay pour la rattraper.
Quand on s'est retrouvés, et que je l'ai vue devant moi en Gros-plant, je lui ai dit -"Ne fais pas ta Pomerol, et ne t'en va plus Gamay !"
En pleurant, elle est tombée dans mes bras en Madiran
-"Ne m'en veut pas, je voulais juste être sûre que ton Saint-Amour était vraiment Sancerre".
Depuis, on ne s'est plus cuités..."
mercredi, novembre 14, 2007
AOC Vosne-Romanée Passetoutgrains et Bourgognes chers
On voit parfois de ces choses. En visite chez un client qui me donne à vendre pour mardi 20 novembre à Rennes un stock de vins de Bourgogne, dont 220 bouteilles de Jean Grivot, Echezeaux, Clos Vougeot etc... et 50 bouteilles de Meursault de Coche-Dury. Etiquettes souvent abîmées comme dans beaucoup de caves bretonnes, mais niveaux impeccables et très bons vins.
Au moment de partir il me dit:
"Attendez, je vais vous donner une bouteille curieuse".
Il ne veut pas les vendre bien sûr, par louable honnêteté. Il en avait 6 ou 12, je ne sais plus. Il s'agit d'un Vosne-Romanée 1976, le plus illustre des premiers crus à l'époque, je n'en dirai pas plus, et d'un domaine connu. Acheté directement au domaine auprès du propriétaire. Chaqu bouteille porte l'appellation prestigieuse. Et exactement en-dessous, révélée au fil des ans, une autre étiquette du même domaine porte la mention:
Appellation Bourgogne Passetoutgrains Contrôlée
Le vendeur est mort, paix à ses cendres. Le vin, paraît-il, est sans aucun intérêt.
Qu'en déduire? Etourderie, escroquerie, problème-de-chaîne-d'embouteillagerie?
je ne sais pas.
Par ailleurs je suis stupéfait des cours atteints par les vieux vins de Bourgogne depuis quelques temps. Dimanche dernier à Mayenne, je vendais de belles caisses de Drouhin:
Chambolle-Musigny Les Amoureuses 1985: estimation 34-36 euros, vendu 185 euros.
Clos Vougeot 1985: estimation 26-30 euros, vendu 91 euros.
Bonnes-Mares 1985: estimation 50-54 euros, vendu 225 euros.
Grands-Echezeaux 1985: estimation 33-37 euros, vendu 204 euros.
Nuits-Saint-Georges Les Roncières 1985: estimation 14-16 euros, vendu 37 euros.
Santenay 1985: estimation 10-12 euros, vendu 25 euros.
Charmes-Chambertin 1978: estimation 40-50 euros, vendu 320 euros.
Romanée-Saint-Vivant 1982: estimation 28-32 euros, vendu 72 euros.
Montrachet Laguiche 1986: estimation 191-216 euros, vendu 216 euros.
Montrachet Laguiche 1985: estimation 166_200 euros, vendu 287 euros.
Mes estimations VinorumCodex.com sont certes prudentes, mais elles s'appuient sur de très nombreux résultats de vente, et cette flambée des grands crus de Bourgogne dans de bons millésimes semble ne plus devoir s'arrêter. Si vous en avez de trop, contactez-moi... comme les arbres, les cours ne montent pas jusqu'au ciel!
Au moment de partir il me dit:
"Attendez, je vais vous donner une bouteille curieuse".
Il ne veut pas les vendre bien sûr, par louable honnêteté. Il en avait 6 ou 12, je ne sais plus. Il s'agit d'un Vosne-Romanée 1976, le plus illustre des premiers crus à l'époque, je n'en dirai pas plus, et d'un domaine connu. Acheté directement au domaine auprès du propriétaire. Chaqu bouteille porte l'appellation prestigieuse. Et exactement en-dessous, révélée au fil des ans, une autre étiquette du même domaine porte la mention:
Appellation Bourgogne Passetoutgrains Contrôlée
Le vendeur est mort, paix à ses cendres. Le vin, paraît-il, est sans aucun intérêt.
Qu'en déduire? Etourderie, escroquerie, problème-de-chaîne-d'embouteillagerie?
je ne sais pas.
Par ailleurs je suis stupéfait des cours atteints par les vieux vins de Bourgogne depuis quelques temps. Dimanche dernier à Mayenne, je vendais de belles caisses de Drouhin:
Chambolle-Musigny Les Amoureuses 1985: estimation 34-36 euros, vendu 185 euros.
Clos Vougeot 1985: estimation 26-30 euros, vendu 91 euros.
Bonnes-Mares 1985: estimation 50-54 euros, vendu 225 euros.
Grands-Echezeaux 1985: estimation 33-37 euros, vendu 204 euros.
Nuits-Saint-Georges Les Roncières 1985: estimation 14-16 euros, vendu 37 euros.
Santenay 1985: estimation 10-12 euros, vendu 25 euros.
Charmes-Chambertin 1978: estimation 40-50 euros, vendu 320 euros.
Romanée-Saint-Vivant 1982: estimation 28-32 euros, vendu 72 euros.
Montrachet Laguiche 1986: estimation 191-216 euros, vendu 216 euros.
Montrachet Laguiche 1985: estimation 166_200 euros, vendu 287 euros.
Mes estimations VinorumCodex.com sont certes prudentes, mais elles s'appuient sur de très nombreux résultats de vente, et cette flambée des grands crus de Bourgogne dans de bons millésimes semble ne plus devoir s'arrêter. Si vous en avez de trop, contactez-moi... comme les arbres, les cours ne montent pas jusqu'au ciel!
lundi, octobre 15, 2007
Margaux Interdit ( lancement)

Vendredi 5 octobre, lancement à Rennes de mon roman, pour lequel j'ai commencé une postface à la seconde édition ( si elle arrive) dont voici quelques extraits:
Seul dans une petite maison dans la forêt j’affronte le capitalisme éditorial que mon livre n’intéresse pas. Faute d’avoir trouvé un éditeur, faute surtout d’avoir envoyé mon manuscrit autre part, après les sèches réponses des deux premiers A.S. et E.M., par indépendance autant que par inertie, enfin sur le conseil de Martine, j’ai décidé d’être mon propre éditeur, me souvenant en outre d’être déjà inscrit comme tel au registre du commerce ; c’est fou ce qu’on peut faire de choses ! Alors j’ai fait la maquette, j’ai bricolé la couverture avec des ciseaux et du papier, et j’ai confié le tout à un imprimeur. J’ai bien sûr numéroté à la main tous les exemplaires en essayant de faire que tous les numéros soient différents. Et sur tous j’ai tamponné la date du dépôt légal. C’est fou ce qu’on oublie de choses ! Et après, mon gars, débrouilles-toi, vends-toi, mon livre ! Mais tu trahis ton origine artisanale, tu perds vite ton pelliculage, bref tu n’es pas très attrayant et tu ne te vends guère… »
En artisan brouillon, je suis mon propre éditeur, je découpe les marque-pages, je dédicace et je glisse mes livres dans les enveloppe préaffranchies quand, de loin en loin, je reçois une commande venue par Abebooks de n’importe où. Mes acheteurs lisent mon livre, je suppose, et ne m’en écrivent rien, pourquoi le feraient-ils ?
(...)
Un lancement.
Voilà, un lancement. Mais où, comment, et à quelle distance ? Martine qui m’est très attachée-de-presse a tout mis en branle : ce sera vendredi prochain à Rennes, dans la majestueuse cave Saint-Germain-des-Lys. Il y aura de la terrine de sanglier et Catherine fera son embeurrée de bécasses, parfaitement, des bécasses ! Il y aura des sculptures et de la peinture, et à boire du vin de Soussans, en attendant la statue. J’aurai tous mes cartons bien rangés dans le coffre d’une voiture proche, au cas où. Et ce sera vendredi prochain. Nous avons découpé ( cartons, ciseaux) et envoyé ( enveloppes, timbres verts) trois cent invitation et actionné les tuyaux mystérieux qui délivrent, ou non, l’information. Même avant la date, c’est un succès :
« On a regardé dans tous les coins, mais on ne t’a pas vu ! » Tu n’es pas le seul, mon gars. Un autre ami m’a laissé un message, tout penaud qu’il était devant les grilles closes. Deux autres invités au moins ont appris par hasard, juste au moment de partir, qu’il y a un vendredi chaque semaine et que vendredi dernier n’était pas vendredi prochain. Vendredi prochain donc, je lancerai Margaux Interdit de toutes mes forces, et on verra bien où il retombera.
. Le juge aux performances se précipitera, décamètre à la main. Il me donnera un rang, ou pas de rang du tout, on verra bien.
On l’a lancé. Certes modestement, et je n’ai pas vu beaucoup de journalistes malgré l’embeurrée de bécasses –ai-je précisé que la bécasse était un oiseau ? et ces toasts étaient délectables, et la terrine de sanglier aussi était bonne, et Jen-Pierre Lécluze, caviste, nous avait fait la bonne surprise de faire venir Jean-Michel Garcion, directeur du Château Haut-Breton-Larigaudière à Soussans, AOC Margaux, pour présenter son délicieux 2002. Et j’ai vendu une quarantaine de livres, ce qui est exceptionnel pour un écrivain de ma condition. Puis nous sommes partis au restaurant, où j’ai croisé des clients qui terminaient le même vin en 2001, que le monde est petit.
Te voilà lancé, mon bon ami, à toi de te vendre !
dimanche, octobre 14, 2007
Mentions sur les étiquettes
Sur un Vin de table de Loire-Atlantique:
"vin naturel sans intervention vulgaire".
Vulgaire: admis, éprouvé sans aucune valeur péjorative). Banal, courant. Qui ne se distingue en rien.
A vous de choisir.
"vin naturel sans intervention vulgaire".
Vulgaire: admis, éprouvé sans aucune valeur péjorative). Banal, courant. Qui ne se distingue en rien.
A vous de choisir.
Le vin de table
Vin: plus il est mauvais, plus il est naturel.
Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées recues
Le vin de table, pourquoi pas? Non que j'aie quoi que ce soit contre les grands vini da tavola de Toscane, par exemple, mais le développement est tel des vins dont la promotion est basée sur le fait qu'ils sont en-dehors des appellations, que ça vaut le coup de s'y intéresser. Peut-on en sortir des points communs?
Ca commence hier dans une cave réputée, où je demande deux bouteilles de vin de Loire (sec). Le vendeur me conseille un Muscadet écarté de l'appellation "parce qu'il est trop bon". Essayons voir. Ca s'appelle "La bohème", écrit à la main bien sûr, avec un dessin d'un type qui marche sur le nez. Au nez justement, pas grand-chose, une pointe de fruit blet. En bouche, c'est rond et assez gras et plutôt mou, un léger perlant, et une pointe de sucrosité sans laquelle le bobo ne reconnaît pas que c'est du vin. Sur l'étiquette, mention du cépage: melon de Bourgogne, et cette indication: ce vin est sec, mais pas acide.
Le melon de Bourgogne n'est pas en soi un très bon cépage. Le génie des vignerons du muscadet est d'avoir réussi à l'acclimater sur des sols adaptés, et de le récolter en sous-maturité ou juste à maturité. Certes, on trouvera toujours des cuvées très mûres qui donnent d'excellents vins, mais c'est une petite minorité. Le muscadet doit être vif, sinon il est mou. Et pour être vif, il doit être acide. L'acidité serait-elle un gros mot? A quand des citrons garantis non acides?
Bref, sans intérêt.
Essayons le second garanti "de la région de Montlouis", je suppose donc que c'est du chenin. Etiquette faite à la main bien sûr. Ca s'appelle Mon Loulou, on est ravi de l'apprendre. Inconnu au Féret (!) et sur Google. En bouche, c'est rond et assez gras et plutôt mou, un léger perlant, et une pointe de sucrosité sans laquelle le bobo ne reconnaît pas que c'est du vin. Rien d'autre ne dépasse. Terminé pour moi.
Je vais continuer à me faire des "amis" quand j'en aurai le loisir. Mais les lecteurs sont cordialement invités à participer! J'ouvre un second message pour recueillir les mentions figurant sur les bouteilles, et les expliquer avec l'aide de Robert ( pas le Grand Robert US, mais le Petit Robert franchouillard). Ca s'appellera tout simplement "mentions sur les étiquettes".
Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées recues
Le vin de table, pourquoi pas? Non que j'aie quoi que ce soit contre les grands vini da tavola de Toscane, par exemple, mais le développement est tel des vins dont la promotion est basée sur le fait qu'ils sont en-dehors des appellations, que ça vaut le coup de s'y intéresser. Peut-on en sortir des points communs?
Ca commence hier dans une cave réputée, où je demande deux bouteilles de vin de Loire (sec). Le vendeur me conseille un Muscadet écarté de l'appellation "parce qu'il est trop bon". Essayons voir. Ca s'appelle "La bohème", écrit à la main bien sûr, avec un dessin d'un type qui marche sur le nez. Au nez justement, pas grand-chose, une pointe de fruit blet. En bouche, c'est rond et assez gras et plutôt mou, un léger perlant, et une pointe de sucrosité sans laquelle le bobo ne reconnaît pas que c'est du vin. Sur l'étiquette, mention du cépage: melon de Bourgogne, et cette indication: ce vin est sec, mais pas acide.
Le melon de Bourgogne n'est pas en soi un très bon cépage. Le génie des vignerons du muscadet est d'avoir réussi à l'acclimater sur des sols adaptés, et de le récolter en sous-maturité ou juste à maturité. Certes, on trouvera toujours des cuvées très mûres qui donnent d'excellents vins, mais c'est une petite minorité. Le muscadet doit être vif, sinon il est mou. Et pour être vif, il doit être acide. L'acidité serait-elle un gros mot? A quand des citrons garantis non acides?
Bref, sans intérêt.
Essayons le second garanti "de la région de Montlouis", je suppose donc que c'est du chenin. Etiquette faite à la main bien sûr. Ca s'appelle Mon Loulou, on est ravi de l'apprendre. Inconnu au Féret (!) et sur Google. En bouche, c'est rond et assez gras et plutôt mou, un léger perlant, et une pointe de sucrosité sans laquelle le bobo ne reconnaît pas que c'est du vin. Rien d'autre ne dépasse. Terminé pour moi.
Je vais continuer à me faire des "amis" quand j'en aurai le loisir. Mais les lecteurs sont cordialement invités à participer! J'ouvre un second message pour recueillir les mentions figurant sur les bouteilles, et les expliquer avec l'aide de Robert ( pas le Grand Robert US, mais le Petit Robert franchouillard). Ca s'appellera tout simplement "mentions sur les étiquettes".
dimanche, octobre 07, 2007
Newsletter VinorumCodex
L'abonnement à VinorumCodex permet, si on le souhaite, de recevoir de temps en temps des analyses sur l'évolution des cours des vin, qui est le "coeur de métier" de cette base de données. Voici la dernière lettre:
NEWLETTER VINORUMCODEX DU 7 OCTOBRE 2007
1. BORDEAUX 1995 et 1996
2. ROMANEE-CONTI 1966
3. MARGAUX INTERDIT
4. STATISTIQUES
1. BORDEAUX 1995 et 1996
En compilant pour VX les résultats de vente de trois ventes récentes de Sotheby’s a New York et à Londres, il me semble pour la première fois depuis le début de l’année qu’un tassement s’opère sur les vins rouges de Bordeaux, hormis les grands vins dans les meilleurs millésimes, qui montent encore, mais moins vite. Il est sûr que la forte demande a suscité une offre encore plus forte, car ces vins ne sont pas rares, pour la plupart. Ainsi les 1994 sont généralement à la baisse; il est vrai que l’année n’est pas fabuleuse. Mais c’est aussi le cas pour beaucoup de 1995 dont je baisse les cotes.
La Mondotte 1995 vaut la moitié de ce qu’elle valait il y a cinq ans, et ce n’est qu’un exemple. Sur les 100 crus les plus chers de 1995, l’augmentation moyenne par rapport à l’année dernière est de 13%. Par rapport à 2005, où les cours étaient bas, elle est de 26%. Mais cette augmentation est le fait des premiers crus. Si je les exclue du calcul, je trouve une petite hausse de 3% par rapport à l’an dernier, et même une légère baisse par rapport aux cours de 2001. Ces très bons vins de 1995 qu’on boit maintenant ne sont donc vraiment pas chers, autant en profiter.
1996, grand millésime s’il en est : Haut-Brion cotait 138 euros l’année dernière, je l’ai remonté par paliers à 280, il redescend à 240. Certes c’est cher, mais quand même à la baisse. Même évolution pour Cheval-Blanc, Ausone et Mouton-Rothschild, ce dernier un peu décroché des fortes hausses des premiers crus. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble le millésime est en forte hausse : + 16% par rapport au cours de l’an dernier, + 40% par rapport au cours de 2005. Mais il me semble que le pic du plus haut cours est passé.
Quand aux 1997, il n’y a décidément aucune chance qu’ils se rattrapent leur tarif en primeur… sauf peut-être en 2047, pour fêter les cinquantenaires…
2. ROMANEE-CONTI 1966
Vente à Alençon le 28 septembre, avec un beau lot du domaine dans l’excellent millésime 1966. Bonne origine sans problème, étiquettes abîmées mais très bons niveaux. La Romanée-Conti, estimée 2500-3000 euros, se vend logiquement entre 3300 et 3500. Mais ce sont les autres vins du domaine qui me surprennent : 1.400 euros pour la meilleure bouteille de La Tâche, c’est le double de l’estimation. 800 euros pour le Richebourg, 700 pour le Grands Echezeaux, 530 pour la Romanée-Saint-Vivant, sont aussi des enchères très élevées. Décidément un domaine toujours à la hausse.
3. MARGAUX INTERDIT
Lancement officiel vendredi dernier de mon roman « Margaux Interdit ». La commercialisation n’est pas encore au point, faute de temps et en attendant la réimpression, le premier tirage ayant besoin de quelques retouches. Alors on s’est amusé avec ce lancement dans une cave réputée de Rennes, Saint-Germain-des-Lys, à défaut de Saint-Germain-des-Prés. Au menu, dédicace, toasts de pâté de sangliers et d’embeurrée de bécasse, et à boire le délicieux Château Haut-Breton-Larigaudière 2002, un cru de Soussans où se passe l’action du roman, présenté par son directeur Jean-Michel Garcion. Soirée superbe ! On peut pour l’instant acheter ce livre directement sur Internet, renseignements sur www.LaTruiteDeQuenecan.com .
4. STATISTIQUES
www.VinorumCodex.com , c’est maintenant 304.000 cotes anciennes et récentes pour 66.400 vins, et 32.400 notes de qualité. Et un service supplémentaire : l’observatoire des primeurs, qui a pris en compte cette année le tarif primeur d’un millier de vins français… avec un succès bien moins élevé que l’année dernière ; visiblement, les abonnés de VX ne se sont pas passionnés pour les primeurs 2006. Il est vrai que les prix étaient très élevés.
NEWLETTER VINORUMCODEX DU 7 OCTOBRE 2007
1. BORDEAUX 1995 et 1996
2. ROMANEE-CONTI 1966
3. MARGAUX INTERDIT
4. STATISTIQUES
1. BORDEAUX 1995 et 1996
En compilant pour VX les résultats de vente de trois ventes récentes de Sotheby’s a New York et à Londres, il me semble pour la première fois depuis le début de l’année qu’un tassement s’opère sur les vins rouges de Bordeaux, hormis les grands vins dans les meilleurs millésimes, qui montent encore, mais moins vite. Il est sûr que la forte demande a suscité une offre encore plus forte, car ces vins ne sont pas rares, pour la plupart. Ainsi les 1994 sont généralement à la baisse; il est vrai que l’année n’est pas fabuleuse. Mais c’est aussi le cas pour beaucoup de 1995 dont je baisse les cotes.
La Mondotte 1995 vaut la moitié de ce qu’elle valait il y a cinq ans, et ce n’est qu’un exemple. Sur les 100 crus les plus chers de 1995, l’augmentation moyenne par rapport à l’année dernière est de 13%. Par rapport à 2005, où les cours étaient bas, elle est de 26%. Mais cette augmentation est le fait des premiers crus. Si je les exclue du calcul, je trouve une petite hausse de 3% par rapport à l’an dernier, et même une légère baisse par rapport aux cours de 2001. Ces très bons vins de 1995 qu’on boit maintenant ne sont donc vraiment pas chers, autant en profiter.
1996, grand millésime s’il en est : Haut-Brion cotait 138 euros l’année dernière, je l’ai remonté par paliers à 280, il redescend à 240. Certes c’est cher, mais quand même à la baisse. Même évolution pour Cheval-Blanc, Ausone et Mouton-Rothschild, ce dernier un peu décroché des fortes hausses des premiers crus. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble le millésime est en forte hausse : + 16% par rapport au cours de l’an dernier, + 40% par rapport au cours de 2005. Mais il me semble que le pic du plus haut cours est passé.
Quand aux 1997, il n’y a décidément aucune chance qu’ils se rattrapent leur tarif en primeur… sauf peut-être en 2047, pour fêter les cinquantenaires…
2. ROMANEE-CONTI 1966
Vente à Alençon le 28 septembre, avec un beau lot du domaine dans l’excellent millésime 1966. Bonne origine sans problème, étiquettes abîmées mais très bons niveaux. La Romanée-Conti, estimée 2500-3000 euros, se vend logiquement entre 3300 et 3500. Mais ce sont les autres vins du domaine qui me surprennent : 1.400 euros pour la meilleure bouteille de La Tâche, c’est le double de l’estimation. 800 euros pour le Richebourg, 700 pour le Grands Echezeaux, 530 pour la Romanée-Saint-Vivant, sont aussi des enchères très élevées. Décidément un domaine toujours à la hausse.
3. MARGAUX INTERDIT
Lancement officiel vendredi dernier de mon roman « Margaux Interdit ». La commercialisation n’est pas encore au point, faute de temps et en attendant la réimpression, le premier tirage ayant besoin de quelques retouches. Alors on s’est amusé avec ce lancement dans une cave réputée de Rennes, Saint-Germain-des-Lys, à défaut de Saint-Germain-des-Prés. Au menu, dédicace, toasts de pâté de sangliers et d’embeurrée de bécasse, et à boire le délicieux Château Haut-Breton-Larigaudière 2002, un cru de Soussans où se passe l’action du roman, présenté par son directeur Jean-Michel Garcion. Soirée superbe ! On peut pour l’instant acheter ce livre directement sur Internet, renseignements sur www.LaTruiteDeQuenecan.com .
4. STATISTIQUES
www.VinorumCodex.com , c’est maintenant 304.000 cotes anciennes et récentes pour 66.400 vins, et 32.400 notes de qualité. Et un service supplémentaire : l’observatoire des primeurs, qui a pris en compte cette année le tarif primeur d’un millier de vins français… avec un succès bien moins élevé que l’année dernière ; visiblement, les abonnés de VX ne se sont pas passionnés pour les primeurs 2006. Il est vrai que les prix étaient très élevés.
vendredi, septembre 07, 2007
Margaux Interdit (roman) (suite)
Pour la seconde édition, il faudra que je pense à rajouter le mot "roman". De gens pensent que c'est un guide touristique. Ventes régulières mais modestes. Ce premier tirage sera un collector, marqué par une couverture pas terrible et fragile, par la numérotation ( 300 exemplaires, c'est vraiment un bouquin-de-garage ) et par l'erreur à la page 175 que je dois rectifier exemplaire par exemplaire...
Ce matin, posté un texte sur le forum de Robert Parker au sujet des faux vins. Même à moi qui sui précautionneux, ça m'est arrivé. Une heure après, une commande de Margaux Interdit venant d'un français établi en Allemagne qui m'a trouvé sur ce site US. Voilà la mondialisation.
A ce propos, l'envoi d'un livre en Allemagne coûte deux fois moins cher que l'envoi du même livre en France. Voilà aussi la mondialisation!
Ce matin, posté un texte sur le forum de Robert Parker au sujet des faux vins. Même à moi qui sui précautionneux, ça m'est arrivé. Une heure après, une commande de Margaux Interdit venant d'un français établi en Allemagne qui m'a trouvé sur ce site US. Voilà la mondialisation.
A ce propos, l'envoi d'un livre en Allemagne coûte deux fois moins cher que l'envoi du même livre en France. Voilà aussi la mondialisation!
lundi, septembre 03, 2007
Margaux Interdit (roman)

Enfin le voici! Sortie (mondiale) cette semaine au restaurant Le Ty Pont à Bon-Repos, Centre-Bretagne, et en voilà une trentaine de vendus sur les 300 de l'édition originale, avec le marque-page découpé par moi-même, la couverture faite par moi-même, comme la maquette et bien sûr l'écriture du livre.
Margaux Interdit raconte l'histoire d'un vin. En 1855, les courtiers de Bordeaux ont classé 57 crus du Médoc. Ce roman est l'histoire du 58°, appuyé sur une base historique qui me semble assez solide. Ca a été pour moi l'occasion de faire le tour d'un vin, depuis sa production jusqu'aux collectionneur, en passant par la vente aux enchères publiques. Je ne garantis pas que c'est un grand livre, j'ai fait de mon mieux, mais la première acheteuse m'en a commandé dix exemplaires ( penser à livrer... au lieu d'aller encore aux champignons).
Drôle d'impression de sortir un roman fait maison, rien à voir avec la bonne vingtaine de livres que j'ai écrit sous mon nom ou un autre, sur le vin, la cuisine, les prénoms bretons et divers... C'est bien plus fort. J'attends maintenant les critiques. Et les commandes, car mon petit tirage ne me permet pas de prendre un distributeur pour l'instant. Cette première édition sera donc un collector, actuellement vendu surAbebooks
( tous renseignements sur le site de mon (self) éditeur La Truite de Quénécan
Gilles du Pontavice
Ecrivain de garage
mercredi, juillet 04, 2007
La Cabanne et le micro-onde

Ci-joint trois logos qui figureront dorénavant sur la contre-étiquette du Château La Cabanne de François Estager. De haut en bas: la femme enceinte, qui signale a contrario aux acheteurs européens qu'elle ne doit pas boire de bon Pomerol pendant la grossesse. Puis le petit chat qui rappelle opportunément qu'il ne faut pas mettre d'animaux familiers au micro-ondes s'ils ont bu. Enfin la raquette de tennis qui incite les sportifs à la tempérance. Voilà une belle initiative dont on doit le féliciter!
mercredi, juin 27, 2007
LE PRIX UNIQUE DU LIVRE ET L'ECRIVAIN DE GARAGE
Le prix unique résulte de la Loi Lang. Elle a permis la survie en France d'un fort réseau de libraires, qui ont souvent disparu des pays plus libéraux. On le sait, le rabais maximum permis sur un livre est de 5%.
Or le secteur de la vente par Internet ne cesse de se développer: Amazon bien sûr, mais aussi Chapitre ( 20 millions de références!) et maintenant Abebooks: 100 millions de livres mis en vente par 13.500 librairies, de quoi accélérer sngulièrement les flux. Et Chapitre vend sur Abebooks. Où l'on trouve de curieuses distorsions du prix unique du livre:
ainsi un petit guide des liqueurs que j'ai publié aux Editions Ouest-France, en vente un peu partout à 5 euros, ou 4,74 euros avec la réduction de 5%. Chez les partenaires d'Abebooks, on le trouve à 1.90 euro, en neuf! mais je l'ai aussi vu hier à 22 euros, il n'y est plus, était-ce une faute de virgule ou est-il miraculeusement vendu?
Cette mondialisation des échanges a aussi des avantages collatéraux. Ainsi, moi-même. Je viens de terminer l'écriture d'un roman qui se passe dans le monde du vin, et je n'ai pas d'éditeur: cela n'entre pas dans le champ de mes éditeurs habituels, et le manuscrit a été refusé par des éditeurs de littérature générale qui, il est vrai, en reçoivent dix par jour et sont déjà bien en peine de vendre tout ce qu'ils publient.
Le système de distribution du roman en France est hyper-indistrualisé. Pour simplifier, un éditeur tire un livre à 3.000 exemplaires au moins, parfois beaucoup plus si l'écrivain est connu. Si l'écrivain est très connu, on n'hésitera pas à le mettre en vente sans vergogne avec un bandeau "best-seller". Puis il l'envoie "en office" aux libraires, c'est-à-dire qu'il en envoie quelques exemplaires à chacun. Il doit ensuite en faire la promotion le plus vite possible. Car le lbraire n'a rien demandé, et reçoit des cartons et des cartons et des cartons de livres qu'il ne peut tous exposer, ni vendre et encore moins payer. Donc il en renvoie une grande partie, qui sera souvent pilonnée.
Dans ces conditions, il est difficile à un nouvel auteur de percer. Il viendra toujours derrière les gros vendeurs assurés. Et bien sûr derrière les stars en tous genres, qu'elles aient ou non écrit leur livre. Sur les quelques 30.000 livres qui sortent chaque année, la très grande majorité ont un destin bref et amer. Et les auteurs s'aigrissent, chacun étant évidemment persuadé que sa production est de qualité. Comme moi.
J'en viens aux avantages collatéraux. Ils ont pour nom Internet et l'impression numérique. Ainsi, mon manuscrit qu'on m'a refusé, j'en ai fait la maquette tout seul ( pas très dur), j'ai trouvé un imprimeur qui va me l'imprimer en modeste quantité, et je vais commencer à le vendre tout seul. Pas avec les arguments d'une campagne de primeurs:
"Si vous ne l'achetez pas tout de suite, yen aura plus" ( en général yen a encore un an après).
Mais sur le fond, et grâce aux outils de promotion et de vente par Internet. Et aussi, je l'espère, grâce à des libraires qui s'y intéreseront et me feront des commandes. Au fond, un travail artisanal à la maison, de petites quantités, un service soigné, je ne suis rien d'autre qu'un écrivain de garage! J'espère simplement qu'on ne jugera pas ce roman trop concentré... et qu'il vieillira bien.
Or le secteur de la vente par Internet ne cesse de se développer: Amazon bien sûr, mais aussi Chapitre ( 20 millions de références!) et maintenant Abebooks: 100 millions de livres mis en vente par 13.500 librairies, de quoi accélérer sngulièrement les flux. Et Chapitre vend sur Abebooks. Où l'on trouve de curieuses distorsions du prix unique du livre:
ainsi un petit guide des liqueurs que j'ai publié aux Editions Ouest-France, en vente un peu partout à 5 euros, ou 4,74 euros avec la réduction de 5%. Chez les partenaires d'Abebooks, on le trouve à 1.90 euro, en neuf! mais je l'ai aussi vu hier à 22 euros, il n'y est plus, était-ce une faute de virgule ou est-il miraculeusement vendu?
Cette mondialisation des échanges a aussi des avantages collatéraux. Ainsi, moi-même. Je viens de terminer l'écriture d'un roman qui se passe dans le monde du vin, et je n'ai pas d'éditeur: cela n'entre pas dans le champ de mes éditeurs habituels, et le manuscrit a été refusé par des éditeurs de littérature générale qui, il est vrai, en reçoivent dix par jour et sont déjà bien en peine de vendre tout ce qu'ils publient.
Le système de distribution du roman en France est hyper-indistrualisé. Pour simplifier, un éditeur tire un livre à 3.000 exemplaires au moins, parfois beaucoup plus si l'écrivain est connu. Si l'écrivain est très connu, on n'hésitera pas à le mettre en vente sans vergogne avec un bandeau "best-seller". Puis il l'envoie "en office" aux libraires, c'est-à-dire qu'il en envoie quelques exemplaires à chacun. Il doit ensuite en faire la promotion le plus vite possible. Car le lbraire n'a rien demandé, et reçoit des cartons et des cartons et des cartons de livres qu'il ne peut tous exposer, ni vendre et encore moins payer. Donc il en renvoie une grande partie, qui sera souvent pilonnée.
Dans ces conditions, il est difficile à un nouvel auteur de percer. Il viendra toujours derrière les gros vendeurs assurés. Et bien sûr derrière les stars en tous genres, qu'elles aient ou non écrit leur livre. Sur les quelques 30.000 livres qui sortent chaque année, la très grande majorité ont un destin bref et amer. Et les auteurs s'aigrissent, chacun étant évidemment persuadé que sa production est de qualité. Comme moi.
J'en viens aux avantages collatéraux. Ils ont pour nom Internet et l'impression numérique. Ainsi, mon manuscrit qu'on m'a refusé, j'en ai fait la maquette tout seul ( pas très dur), j'ai trouvé un imprimeur qui va me l'imprimer en modeste quantité, et je vais commencer à le vendre tout seul. Pas avec les arguments d'une campagne de primeurs:
"Si vous ne l'achetez pas tout de suite, yen aura plus" ( en général yen a encore un an après).
Mais sur le fond, et grâce aux outils de promotion et de vente par Internet. Et aussi, je l'espère, grâce à des libraires qui s'y intéreseront et me feront des commandes. Au fond, un travail artisanal à la maison, de petites quantités, un service soigné, je ne suis rien d'autre qu'un écrivain de garage! J'espère simplement qu'on ne jugera pas ce roman trop concentré... et qu'il vieillira bien.
Primeurs 2006 (2)
Le 29 mai 2007: BORDEAUX PRIMEURS 2006, PREMIERES ANALYSES
La campagne se déroule tranquillement avec des sorties échelonnées. A ce jour nous avons recensé les prix de 170 crus de 2006 offerts en primeur.
La question est bien sûr de savoir quel est le prix du millésime? On l'annonce en baisse après les très fortes hausses de 2005, pour un millésime 2006 qu'on reconnaît comme inégal en qualité. Il nous a donc semblé normal de prendre comme référence non pas 2005, mais plutôt 2004, un bon millésime classique. Pour une centaine de crus significatifs déjà en vente, et qui ne sont pas parmi les plus spéculatifs, pour une base 100 concernant le millésime 2004 en primeur, on trouve un indice de 127 pour le millésime 2005, et de 118 pour le millésime 2006.
2006 est donc nettement plus cher que 2004, et un peu moins cher que 2005. Cette tendance va sans doute augmenter très nettement avec la sortie des plus grands vins.
Pour la petite vigntaine de liquoreux disponibles, et toujours pour une base 100 en 2004, notre indice est de 124 pour le millésime 2006, et de 118 pour le millésime 2006. Là aussi, baisse par rapport à l'année dernière, mais nette hausse par rapport à il y a deux ans.
Le 2 juin 2007: PRIMEURS 2006: CA CONTINUE
De grands vins sortent maintenant, avec des prix très divers. 686 crus sont déjà référencés sur www.VinorumCodex.com, soit plus de la moitié. Nous vous rappelons qu'un tableau xls des prix de vente des primeurs est disponible pour les abonnés sur simple demande accompagnée de leur identifiant VX.
En ce qui concerne les vins de Bourgogne, voilà déjà une tendance:
- pas de hausse pour les rouges, pas de baisse non plus pour l'ensemble ( sauf une légère baisse chez Dominique Laurent.
- une hause sensible pour les blancs, de 15% en moyenne.
On attend maintenant la sortie des premiers crus qui seront forcément très chers
Le 7 juin 2007: LA SUITE
Encore quelques statistiques sur les sorties des primeurs 2006. Cette fois, j’ai cherché à savoir si la relative baisse du millésime 2006 le rendait attractif par rapport à un millésime comparable, par exemple 2004. J’ai donc pris le prix de sortie du millésime 2001, que j’estimais peu cher. Erreur… on oublie vite : 2001, comme 2006, est un millésime né dans l’ombre du précédent ; on a donc beaucoup parlé de la baisse des cours, en oubliant qu’elle succédait à une très forte hausse.
Pour une centaine de crus, excluant les plus grands qui ne sont pas encore sortis, si on prend comme base 100 le prix de sortie du millésime 2001, on trouve
2002 à 81
2003 à 93
2004 à 77
2005 à 124
2006 à 108
On est donc à un prix guère supérieur au 2001. Bien sûr, rien à voir avec les primeurs des années 1990 qui étaient à des prix tellement attractifs. Et le décrochage par le haut des premiers crus est un phénomène durable, que ce soit en primeur ou pour les millésimes plus anciens.
Cantenac-Brown passe de 29,30 euros l’année dernière à 55 euros. C’est la rançon de la bonne note de Parker : 90-92 sur 100.
Parmi les dernières sorties : L’Evangile en baisse de 20%, ce qui le donne quand même à 130 euros. Lynch-Bages en baisse de 24%. Malescot en baisse de 29%. Rauzan-Ségla en baisse de 28%. Talbot en baisse de 23%. Chevalier en baisse de 38%. Beychevelle en baisse de 7%. Branaire en baisse de 4%. Brane-Cantenac en basse de 20%. Calon-Ségur en baisse de 34%. Carbonnieux en baisse de 15%. Cos Labory en baisse de 24%. Clos du Marquis en baisse de 18%. Batailley, Belgrave inchangés.
Pour les Pomerols, Clos du Clocher en baisse de 37%. Beauregard en baisse de 10%. Rouget en baisse de 6%.
Et Clinet en baisse de 51%, mais c’est un cru très sensible au marché qui fait régulièrement le yoyo : 105 euros pour le 2000, 98 le 2001, 63 le 2002, 53 le 2003, 34 le 2004, 79 le 2005 et 52 le 2006. La cote en salle des ventes est toujours plus basse.
A Saint-Emilion : Bélair, Soutard inchangés. Clos Fourtet en baisse de 33%. Clos des Jacobins en baisse de 30%. Chauvin en baisse de 24%. Canon-La-Gaffelière en baisse de 8%.
Le 13 juin 2007: LES PRIMEURS, SUITE
C'est maintenant 820 vins du millésime 2006 dont nous donnons le prix de vente en primeur. Nous vous rappelons qu'un fichier xls est envoyé sur demande aux abonnés ( préciser votre nom d'abonné). Il comprend des milliers de prix de Bordeaux primeurs. Bien sûr, certains deviennent vite obsolètes, soit parce que l'offre est épuisée, soit parce que la première tranche a été épuisée. Mais il peut être utile pour optimiser ses achats de primeurs et pour trouver les vins rares.
C'est une idée fausse que les vins sont partout vendus au même prix:
Ainsi pour Cos Labory, nous relevons une différence de 18% entre le plus cher et le moins cher. Pour Lagrange, Suduiraut et Le Gay, de 10%. Pour Agassac, Desmirail, Doisy-Védrines, Poujeaux, Gruaud-Larose, Clos du Marquis, Clos René, Chevalier blanc, Les Fiefs de Lagrange et Myrat, de 11%. Pour Guiraud, Lafaurie-Peyraguey, Rieussec et Latour-Martillac, de 12%. Pour Doisy-Daëne et Reignac, de 13%. Pour Léoville-Barton et Sociando-Mallet, de 14%. Pour Saint-Pierre, de 15%. Pour Maucamps, de 16%. Pour Fieuzal blanc, de 18%. Pour Destieux et Malartic-Lagravière blanc, de 19%. Pour Langoa et Marquis de Terme, de 22%. Pour Fleur-Cardinale, de 24%. Pour La Tour de Mons et Monbousquet de 29%. Pour Côte de Baleau, de 33%. Pour Talbot, de 35%. Pour Sénéjac, de 36%.
Des différences qui ne sont quand même pas négligeables. Et, bien sûr, le marchand le mieux placé sur un cru peut être le moins bien placé sur un autre.
La Violette, la belle endormie des grands terroirs de Pomerol, se réveille cette année ... à 160 euros TTC. Plus cher que La Conseillante à 95 et même que l'Evangile à 130.
Le 27 juin 2007: 100 EUROS
Un tarif de 100 euros TTC en primeur semble être devenu la règle pour un premier cru ou assimilé, dont voici les derniers:
L'Evangile à 125 euros chez Millésimes et Dubecq, jusqu'à 138 ailleurs.
Vieux Certan à 113 euros chez Dubecq, jusqu'à 131 ailleurs.
Ducru-Beaucaillou à 113 euros chez Estève.
Pape-Clément à 107 euros chez Estève, jusqu'à 118 ailleurs.
Cos d'Estournel à 101 euros chez Jeunemaître, jusqu'à 108 ailleurs.
Pichon-Lalande à 100 euros chez tout le monde.
Troplong-Mondot à 95 euros aux Caves de Bécon, et jusqu'à 99 ailleurs.
La Conseillante à 92 euros chez ChateauInternet, et jusqu'à 102 ailleurs.
Pichon-Baron à 80 euros à la Cave d'Ulysse, chez Lavivia, et un peu partout.
Montrose à 67 euros chez plusieurs vendeurs.
Vous pouvez nous demander le tableau xls des sorties primeur, recensant à ce jour 450 crus mis en vente.
La campagne se déroule tranquillement avec des sorties échelonnées. A ce jour nous avons recensé les prix de 170 crus de 2006 offerts en primeur.
La question est bien sûr de savoir quel est le prix du millésime? On l'annonce en baisse après les très fortes hausses de 2005, pour un millésime 2006 qu'on reconnaît comme inégal en qualité. Il nous a donc semblé normal de prendre comme référence non pas 2005, mais plutôt 2004, un bon millésime classique. Pour une centaine de crus significatifs déjà en vente, et qui ne sont pas parmi les plus spéculatifs, pour une base 100 concernant le millésime 2004 en primeur, on trouve un indice de 127 pour le millésime 2005, et de 118 pour le millésime 2006.
2006 est donc nettement plus cher que 2004, et un peu moins cher que 2005. Cette tendance va sans doute augmenter très nettement avec la sortie des plus grands vins.
Pour la petite vigntaine de liquoreux disponibles, et toujours pour une base 100 en 2004, notre indice est de 124 pour le millésime 2006, et de 118 pour le millésime 2006. Là aussi, baisse par rapport à l'année dernière, mais nette hausse par rapport à il y a deux ans.
Le 2 juin 2007: PRIMEURS 2006: CA CONTINUE
De grands vins sortent maintenant, avec des prix très divers. 686 crus sont déjà référencés sur www.VinorumCodex.com, soit plus de la moitié. Nous vous rappelons qu'un tableau xls des prix de vente des primeurs est disponible pour les abonnés sur simple demande accompagnée de leur identifiant VX.
En ce qui concerne les vins de Bourgogne, voilà déjà une tendance:
- pas de hausse pour les rouges, pas de baisse non plus pour l'ensemble ( sauf une légère baisse chez Dominique Laurent.
- une hause sensible pour les blancs, de 15% en moyenne.
On attend maintenant la sortie des premiers crus qui seront forcément très chers
Le 7 juin 2007: LA SUITE
Encore quelques statistiques sur les sorties des primeurs 2006. Cette fois, j’ai cherché à savoir si la relative baisse du millésime 2006 le rendait attractif par rapport à un millésime comparable, par exemple 2004. J’ai donc pris le prix de sortie du millésime 2001, que j’estimais peu cher. Erreur… on oublie vite : 2001, comme 2006, est un millésime né dans l’ombre du précédent ; on a donc beaucoup parlé de la baisse des cours, en oubliant qu’elle succédait à une très forte hausse.
Pour une centaine de crus, excluant les plus grands qui ne sont pas encore sortis, si on prend comme base 100 le prix de sortie du millésime 2001, on trouve
2002 à 81
2003 à 93
2004 à 77
2005 à 124
2006 à 108
On est donc à un prix guère supérieur au 2001. Bien sûr, rien à voir avec les primeurs des années 1990 qui étaient à des prix tellement attractifs. Et le décrochage par le haut des premiers crus est un phénomène durable, que ce soit en primeur ou pour les millésimes plus anciens.
Cantenac-Brown passe de 29,30 euros l’année dernière à 55 euros. C’est la rançon de la bonne note de Parker : 90-92 sur 100.
Parmi les dernières sorties : L’Evangile en baisse de 20%, ce qui le donne quand même à 130 euros. Lynch-Bages en baisse de 24%. Malescot en baisse de 29%. Rauzan-Ségla en baisse de 28%. Talbot en baisse de 23%. Chevalier en baisse de 38%. Beychevelle en baisse de 7%. Branaire en baisse de 4%. Brane-Cantenac en basse de 20%. Calon-Ségur en baisse de 34%. Carbonnieux en baisse de 15%. Cos Labory en baisse de 24%. Clos du Marquis en baisse de 18%. Batailley, Belgrave inchangés.
Pour les Pomerols, Clos du Clocher en baisse de 37%. Beauregard en baisse de 10%. Rouget en baisse de 6%.
Et Clinet en baisse de 51%, mais c’est un cru très sensible au marché qui fait régulièrement le yoyo : 105 euros pour le 2000, 98 le 2001, 63 le 2002, 53 le 2003, 34 le 2004, 79 le 2005 et 52 le 2006. La cote en salle des ventes est toujours plus basse.
A Saint-Emilion : Bélair, Soutard inchangés. Clos Fourtet en baisse de 33%. Clos des Jacobins en baisse de 30%. Chauvin en baisse de 24%. Canon-La-Gaffelière en baisse de 8%.
Le 13 juin 2007: LES PRIMEURS, SUITE
C'est maintenant 820 vins du millésime 2006 dont nous donnons le prix de vente en primeur. Nous vous rappelons qu'un fichier xls est envoyé sur demande aux abonnés ( préciser votre nom d'abonné). Il comprend des milliers de prix de Bordeaux primeurs. Bien sûr, certains deviennent vite obsolètes, soit parce que l'offre est épuisée, soit parce que la première tranche a été épuisée. Mais il peut être utile pour optimiser ses achats de primeurs et pour trouver les vins rares.
C'est une idée fausse que les vins sont partout vendus au même prix:
Ainsi pour Cos Labory, nous relevons une différence de 18% entre le plus cher et le moins cher. Pour Lagrange, Suduiraut et Le Gay, de 10%. Pour Agassac, Desmirail, Doisy-Védrines, Poujeaux, Gruaud-Larose, Clos du Marquis, Clos René, Chevalier blanc, Les Fiefs de Lagrange et Myrat, de 11%. Pour Guiraud, Lafaurie-Peyraguey, Rieussec et Latour-Martillac, de 12%. Pour Doisy-Daëne et Reignac, de 13%. Pour Léoville-Barton et Sociando-Mallet, de 14%. Pour Saint-Pierre, de 15%. Pour Maucamps, de 16%. Pour Fieuzal blanc, de 18%. Pour Destieux et Malartic-Lagravière blanc, de 19%. Pour Langoa et Marquis de Terme, de 22%. Pour Fleur-Cardinale, de 24%. Pour La Tour de Mons et Monbousquet de 29%. Pour Côte de Baleau, de 33%. Pour Talbot, de 35%. Pour Sénéjac, de 36%.
Des différences qui ne sont quand même pas négligeables. Et, bien sûr, le marchand le mieux placé sur un cru peut être le moins bien placé sur un autre.
La Violette, la belle endormie des grands terroirs de Pomerol, se réveille cette année ... à 160 euros TTC. Plus cher que La Conseillante à 95 et même que l'Evangile à 130.
Le 27 juin 2007: 100 EUROS
Un tarif de 100 euros TTC en primeur semble être devenu la règle pour un premier cru ou assimilé, dont voici les derniers:
L'Evangile à 125 euros chez Millésimes et Dubecq, jusqu'à 138 ailleurs.
Vieux Certan à 113 euros chez Dubecq, jusqu'à 131 ailleurs.
Ducru-Beaucaillou à 113 euros chez Estève.
Pape-Clément à 107 euros chez Estève, jusqu'à 118 ailleurs.
Cos d'Estournel à 101 euros chez Jeunemaître, jusqu'à 108 ailleurs.
Pichon-Lalande à 100 euros chez tout le monde.
Troplong-Mondot à 95 euros aux Caves de Bécon, et jusqu'à 99 ailleurs.
La Conseillante à 92 euros chez ChateauInternet, et jusqu'à 102 ailleurs.
Pichon-Baron à 80 euros à la Cave d'Ulysse, chez Lavivia, et un peu partout.
Montrose à 67 euros chez plusieurs vendeurs.
Vous pouvez nous demander le tableau xls des sorties primeur, recensant à ce jour 450 crus mis en vente.
jeudi, mai 10, 2007
Bourgogne vieilles vignes
Un petit post en passant. Je suis en train de recenser pour www.VinorumCodex.com des vins de Bourgogne. Or je remarque que chez les vins de négociants, il y a pléthore de "vieilles vignes". Les négociants sont-ils viticulteurs, pour connaître l'âge de ce qu'ils achètent, ou les vignerons sont-ils trop bêtes pour le savoir?
Je reste suspicieux devant toutes ces "vieilles vignes" qui apparaissent sur les tarifs sans qu'on n'en connaisse l'âge.
Je reste suspicieux devant toutes ces "vieilles vignes" qui apparaissent sur les tarifs sans qu'on n'en connaisse l'âge.
Les primeurs en 2006 ( une astuce dans le titre)
Newsletter www.VinorumCodex.com du 10 mai 2007
SPECIAL PRIMEURS (1)
VinorumCodex fournit déjà les prix de vente en primeur de 520 crus de Bordeaux, disponibles sous forme d’un fichier xls sur simple demande accompagnée de votre identifiant d’abonné.
520, déjà ?
Ben oui, mais ce sont les prix du millésime 2005. Car, vous l’aurez remarqué, il est difficile de rechercher les prix des primeurs 2006, tant est grande la pression à vendre encore du 2005, ce « Tanguy » qui ne veut pas partir, alors qu’il devrait être payé et introuvable et surtout pas destiné à atterrir dans les foires au vin de l’automne.
J’ai donc examiné le tarif auquel sont vendus aujourd’hui 240 crus de Bordeaux 2005 en les comparant au tarif moyen lors de la campagne du printemps 2006. C’est un peu compliqué, je sais, mais l’objectif est de savoir si ces 2005, annoncés comme exceptionnels, étaient devenus introuvables. Ma première surprise : Cheval-Blanc, auquel Parker donne un 96-100 sur 100, est encore en vente, et au même prix qu’il y a un an !
D’autres vins sont épuisés. Sans faire le tour de toutes les maisons de vente, je relève : Ausone, Beauséjour-Duffau, Bellevue-Mondotte, Berliquet, Branon, Clinet, Clos des Jacobins, Fleur-Cardinale, Gazin, Grand-Corbin-Despagne, Gruaud-Larose, Kirwan, La Mission-Haut-Brion, Lafleur, Larcis-Ducasse, L’Arrosée, Latour, Le Gay, Le Pin, L’Eglise-Clinet, Léoville-Barton, Margaux, Pavie-Decesse, Pavie-Macquin, Rouget, Tertre-Roteboeuf, Troplong-Mondot, Domaine de L’A, La Chapelle d’Ausone, La Petite Eglise.
Soit 30 crus sur 240, dont un certain nombre sont en quantité confidentielle. Il y a donc encore 88% des vins qui sont proposés sur le marché. Et plus : en cherchant un peu, on trouve facilement Margaux au prix de l’année dernière. Pour Ausone, c’est plus dur : compter 1.800 euros TTC la bouteille. Et pour Petrus, en prévoir 3.000.
Voici le résultat de ce petit exercice sur mes 210 crus rescapés :
110 sont en vente au même prix que l’an dernier, ou avec une augmentation négligeable que j’ai fixée à 3% pour tenir compte de l’inflation.
65 sont en légère augmentation, de 4 à 10%.
28 ont augmenté de 10 à 20%.
Restent 8 pour lesquels je trouve une augmentation supérieure :
La Fleur de Boüard, plus 21%.
Haut-Brion rouge, plus 22%.
Lagrange, plus 23%.
Branaire, plus 33%.
Pontet-Canet, plus 36%.
Chasse-Spleen, plus 46%.
Pavillon Rouge, plus 59%.
Les Forts de Latour, plus 62%.
De tout cela, je ne tire aucune conclusion définitive. Attendons les livraisons des vins, et on verra bien à quel prix ils s’établissent.
SPECIAL PRIMEURS (2)
Mais si, VinorumCodex donne aussi les prix des primeurs 2006 ! A ce jour, 370 crus différents et très bientôt plus de 400. Comme l’année dernière, il y en aura plus d’un millier dans cette campagne.
J’ai remarqué des hausses très sensibles sur les grands Bourgogne. J’attends d’avoir un échantillon plus large pour établir quelques statistiques de comparaison entre 2005 et 2006.
D’ici là, bonnes recherches et bonnes dégustations.
Gilles du Pontavice
Expert en vins.
SPECIAL PRIMEURS (1)
VinorumCodex fournit déjà les prix de vente en primeur de 520 crus de Bordeaux, disponibles sous forme d’un fichier xls sur simple demande accompagnée de votre identifiant d’abonné.
520, déjà ?
Ben oui, mais ce sont les prix du millésime 2005. Car, vous l’aurez remarqué, il est difficile de rechercher les prix des primeurs 2006, tant est grande la pression à vendre encore du 2005, ce « Tanguy » qui ne veut pas partir, alors qu’il devrait être payé et introuvable et surtout pas destiné à atterrir dans les foires au vin de l’automne.
J’ai donc examiné le tarif auquel sont vendus aujourd’hui 240 crus de Bordeaux 2005 en les comparant au tarif moyen lors de la campagne du printemps 2006. C’est un peu compliqué, je sais, mais l’objectif est de savoir si ces 2005, annoncés comme exceptionnels, étaient devenus introuvables. Ma première surprise : Cheval-Blanc, auquel Parker donne un 96-100 sur 100, est encore en vente, et au même prix qu’il y a un an !
D’autres vins sont épuisés. Sans faire le tour de toutes les maisons de vente, je relève : Ausone, Beauséjour-Duffau, Bellevue-Mondotte, Berliquet, Branon, Clinet, Clos des Jacobins, Fleur-Cardinale, Gazin, Grand-Corbin-Despagne, Gruaud-Larose, Kirwan, La Mission-Haut-Brion, Lafleur, Larcis-Ducasse, L’Arrosée, Latour, Le Gay, Le Pin, L’Eglise-Clinet, Léoville-Barton, Margaux, Pavie-Decesse, Pavie-Macquin, Rouget, Tertre-Roteboeuf, Troplong-Mondot, Domaine de L’A, La Chapelle d’Ausone, La Petite Eglise.
Soit 30 crus sur 240, dont un certain nombre sont en quantité confidentielle. Il y a donc encore 88% des vins qui sont proposés sur le marché. Et plus : en cherchant un peu, on trouve facilement Margaux au prix de l’année dernière. Pour Ausone, c’est plus dur : compter 1.800 euros TTC la bouteille. Et pour Petrus, en prévoir 3.000.
Voici le résultat de ce petit exercice sur mes 210 crus rescapés :
110 sont en vente au même prix que l’an dernier, ou avec une augmentation négligeable que j’ai fixée à 3% pour tenir compte de l’inflation.
65 sont en légère augmentation, de 4 à 10%.
28 ont augmenté de 10 à 20%.
Restent 8 pour lesquels je trouve une augmentation supérieure :
La Fleur de Boüard, plus 21%.
Haut-Brion rouge, plus 22%.
Lagrange, plus 23%.
Branaire, plus 33%.
Pontet-Canet, plus 36%.
Chasse-Spleen, plus 46%.
Pavillon Rouge, plus 59%.
Les Forts de Latour, plus 62%.
De tout cela, je ne tire aucune conclusion définitive. Attendons les livraisons des vins, et on verra bien à quel prix ils s’établissent.
SPECIAL PRIMEURS (2)
Mais si, VinorumCodex donne aussi les prix des primeurs 2006 ! A ce jour, 370 crus différents et très bientôt plus de 400. Comme l’année dernière, il y en aura plus d’un millier dans cette campagne.
J’ai remarqué des hausses très sensibles sur les grands Bourgogne. J’attends d’avoir un échantillon plus large pour établir quelques statistiques de comparaison entre 2005 et 2006.
D’ici là, bonnes recherches et bonnes dégustations.
Gilles du Pontavice
Expert en vins.
mercredi, avril 18, 2007
Le vin de Bretagne (3)
Bon, d'accord, on n'est pas chez Thunevin, mais ça c'est un vrai vin de garage!
A noter une particularité bien bretonne: le pressoir sert aussi à faire du cidre, c'est d'ailleurs son premier usage. Les raisins sont foulés grossièrement, puis passent sur une table de tri qu'on voit au second plan. Ils sont cuvés dans de petites cuves en résine. Pour démarrer les fermentation, caisson isolé et radiateur électrique. Monsieur Donnio cultive le Maréchal Foch et le plantet, deux hybrides, pour en faire du vin rouge et du crémant. Il ne prétend pas faire un grand vin, mais un vin correct, et de toutes façons "on s'y fait à son vin, on finit par le trouver bon."
Pourquoi le Maréchal Foch, un hybride? Parce que comme ça, on ne peut pas le comparer à autre chose, du genre " il est moyen votre gamay"!
Problème dans nos campagnes bretonnes: les oiseaux. Alors il recouvre ses vignes avec des filets à palourdes ( autre production très convoitée).
Ca fait rigoler, sûrement, les grands amateurs et les producteurs mieux lotis que chez nous. Mais l'idée de ce pett vignoble du Centre-Bretagne est née avec le concours de Michel Chapoutier. C'est pas rien!
Le vin de Bretagne (2)
Dégustation des vins bretons avec le concours éclairé de Guy Bossard.
Cette association a pour fondateurs l'écrivain Gérard Alle, qui a publié un ouvrage intitulé "Le vin des Bretons", Laurence Zigliara, Ethno-psychologue, et Pierre Guigui, auteur du guide GaultMillau Vin. Dans le livre de Gérard Alle, on trouve des histoires incroyables de chasse-neiges précédant des camions pinardiers pour assurer le vital ravitaillement, ainsi que d'autres surprenantes sur le petit-déjeuner des ouvriers des arsenaux...
A la lecture de ce livre, plein de gens lui ont téléphoné: "Je fais du vin - Moi aussi", et il est apparu qu'ils sont bien plus nombreux qu'on ne le pensait. Alors on s'organise, on échange des tuyaux, et on fait appel à des spécialistes. Et voici l'Association pour le Renouveau des Vins de Bretagne (A.R.V.B], avec pour slogan « Bevet gwin vreizh! ». Tout cela est encore bien amateur, et alors? On fait comme on veut, et j'ai bien l'intention de planter quelque chose cet automne ( je rêve de chenin blanc sur mes très vieux sols de schistes briovériens).
Le vin de Bretagne
26 septembre 2057:
ls vendanges sont presque partout terminées en Bourgogne. Le moût rentré est très sain et devrait donner de beaux vins charpentés. A Vosne-Romanée, le mourvèdre est magnifique quoiqu'un peu chaud, plus de 14° d'alcool en moyenne. Les grenaches sont un peu mous, mais l'assemblage devrait faire un grand vin. Le maître de chai qui me reçoit me fait goûter les deux vins juste pressés, et les deux millésimes qui s'arrondissent en barriques. Tout ça est très bon. Et puis, un peu en s'excusant, il me propose de goûter un 2001 vinifié par son père. J'ai entendu parler de ces vieux bourgogne qui étaient faits avec du pinot noir. Un cépage que je connais, bien sûr, et qui donne de très beaux vins veloutés en Centre-Bretagne et dans le Pays de Galles. Pas mal, très rond et fruité, mais quand même bien léger par rapport aux Bourgogne d'aujourd'hui.
"Vous savez, me dit-il, je ne regrette pas que la génération de mes parents aient du arracher le pinot. Ca manquait de corps, quand même. Et puis, de toutes façons, on n'avait pas le choix".
Hé oui, on n'avait pas le choix. Quand le délicat pinot noir s'est mis à se gorger d'alcool sous le soleil brûlant qui a envahi la Bourgogne, quand on s'est rendu compte que même en vendangeant au 15 août le vin était trop alcoolisé, et quand la vigne a arrêté de s'arrêter l'hiver pour s'épuiser à tourner en boucle, la végétation reprenant dès novembre. Il fallut acccepter l'évidence: après des siècles de présence en Bourgogne, le pinot noir n'y avait plus sa place. Alors on a remonté de Provence les cépages qui ne pouvaient plus y survivre, brûlés par la chaleur. Et le pinot noir a migré vers le Nord, faisant la fortune des vignerons luxembourgeois. Mais il commence déjà à y avoir trop chaud. Les vignobles anglais ont beaucoup d'avenir.
Rassurez-vous, ce n'est qu'une fiction. Mais le fait est que le réchauffement climatique est en cours. Et l'augmentation du taux d'alcool moyen est une réalité. Quant à cette histoire de vigne qui ne se repose plus l'hiver, c'est une réalité dans certains vignobles de Californie.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dimanche dernier, réunion de l'association des vignerons bretons. Pas les professionnels du muscadet et du gros-plant, mais les amateurs qui ont quelques pieds de vigne pour le plaisir. Il y aura prochainement un compte-rendu sur le blog:
[vigneronsbretons.over-blog.net]
On a eu une conférence de Guy Bossard qui connaît bien nos sous-sols parmi les plus anciens de France. Puis on a goûté diverses productions, dont:
du Maréchal Foch qui est un hybride teinturier ( visite du vignoble sur la photo en haut de l'article). Le vigneron en fait un vin rouge costaud et rustique. Et aussi du crémant!
Un très bon vin demi-sec fleuri fait avec des vignes non identifiées.
Un joli pinot noir, plutôt rosé à vrai dire.
Du chardonnay acceptable.
Et d'autres imbuvables, essentiellement par une mauvaise vinification, tout cela est fait dans des garages et pour le plaisir. Il semble que le principal problème n'est pas trop le froid, il y a désormais moins de gelées tardives surtout près des côtes, mais l'humidité donc le mildiou et l'oïdium.
Des vins de garage donc. A suivre, la visite du garage.
jeudi, avril 12, 2007
J'attends mes primeur, J'élève mes primeurs

En attendant l'ouverture de la campagne des primeurs 2006, qui sera sûrement palpitante... j'ai retrouvé ça, publié en 2005 sur un vieux blog peu accessible.
16 avril 2005: A commander: J'attends mes primeurs, J'élève mes primeurs.
Ces deux nouveaux ouvrages pratiques et disponibles en souscription, publiés par deux éditeurs différents, mettent en lumière les caractéristiques profondes de l'acte de conclure une "transaction" en primeur. Une "transe-action" en effet, car cet acte est à la fois une action au sens kantien du terme ( quoique...), j'agis, j'évolue, je me construit en construisant ma cave, et une transe, où l'on trouve autant la peur de manquer, la ruée pour être-le-premier-servi ( comme à la cantine), un état second qui nous entraîne loin du rationnel, qu'une danse propriatoire exécutée à l'intention de celui qui peut satisfaire le voeu ( en l'occurence, le propriétaire de Pomerol).
Dans J'attends mes primeurs, tout découle du début: avant il n'y a rien, pas de souvenirs, que des bruits confus. La gestation du millésime, on le sait, obéit à des règles assez générales. Pour l'acheteur, se succèdent dans l'ordre la météorologie de l'année dont il n'a qu'une vague idée - les premières revues de presse annonçant "qu'on a vendangé les Graves blancs en août" - puis vers novembre l'annonce par la presse généraliste d'un millésime exceptionnel, voire jamais vu depuis 1893 - enfin en mars quelques signes annonçant qu'il y aura des dégustations en avril. Tout cela ne sont que des prémices.
La conception des primeurs aura lieu dans un savant ballet, d'avril à juin. C'est là qu'intervient la transe dont nous parlons plus haut. Elle tient au concept de "prime-heure": si je ne suis pas sur les rangs à la prime heure, ce sera trop tard tout-à-l'heure. Mais la prime-heure n'annonce pas son heure. D'où cette angoisse permanente de l'attente. D'où cette veille permanente de l'intellect, source de névroses et d'insomnies.
L'achat effectué, l'angoisse devrait normalement retomber. Il n'en est rien: d'autres questions viennent se rajouter aux questions: serai-je livré? Est-ce que j'ai fait des économies? Est-ce que le vin sera bon? Est-ce qu'il sera moins cher en FAV (Nous n'avons malheureusement pas pu découvrir la signification de ce sigle réservé aux initiés)?
D'autant plus que la structure linéaire du système des primeurs se complique depuis quelques années d'une superposition de couches qui accroît l'anxiété. En témoigne ce discours relevé dans le cabinet d'un primanalyste réputé:
"Je ne sais plus quoi faire. Tout me dit que je dois acheter des 2004, bien que les vins soient chers et le millésime moyen; tout - car il faut que j'achète des primeurs chaque année. En même temps, quand je vois que Cheval-Blanc 2003 est encore en vente primeur avec une augmentation négligeable, j'ai bien envie d'en prendre; je n'en avais pas pris l'année dernière, car je trouvais ça trop cher. Mais c'est peut-être un meilleur rapport qualité-prix que les 2002, bien que ça soit bien plus cher que les 2001 de l'hyper d'en face. Je pensais financer les 2004 en revendant un peu de 2000, mais ils valent la moitié d'en primeur, on dirait des 1997!..." etc,etc... Une logghorée préoccupante et qui touche de plus en plus de patients, à laquelle le thérapeute ne peut pour l'instant apporter qu'une écoute attentive, sans proposer de solution.
J'attends mes primeurs, Editions de l'Expectative, 120 pages, présenté en coffret bois. Livraison au premier semestre 2007. Tarif de souscription: jusqu'au 30 juillet 2005: 30 euros. Du 30 juillet 2005 au 30 juillet 2006: 35 euros. Du 30 juillet au 31 décembre 2006: 40 euros. En librairie début 2007: 20 euros.
J'élève mes primeurs est un ouvrage sensiblement différent, s'il aborde le même processus. On peut le lire comme un thriller où se succèdent les coups de théâtre. L'objet psychanalityque repose sur la fixation. On connaît depuis Freud le caractère de la fixation. Il s'agit ici de la fixation des prix de sortie des primeurs, selon un process complexe où l'affirmation de l'ego tient une part dominante. "Si mon prix est bon, je vends bien mon vin et je suis considéré; si mon prix est trop élevé, je ne vends rien; si mon prix est trop faible, les voisins se foutent de moi". L'enjeu est vital. Le "prix-meurt" ne donne qu'une seule chance. Sa fixation obéit autant à la logique qu'à l'intuition.
Ensuite, c'est l'élevage proprement dit. Pour ça, on fait comme d'habitude.
J'élève mes primeurs, collectif, Fédération de l'Agriculture et de l'Elevage, 12 pages, présenté en coffret bois. Livraison au premier semestre 2007. Tarif de souscription jusqu'au 30 juillet 2005: 30 euros. Sera sûrement épuisé ensuite.
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